On construit le Plongeoir ensemble ?
Recul sur nos 14 premiers mois de 700 à 22 000 plongeurs, et projets pour la suite !
Hello, voilà la newsletter du Plongeoir #59.
J’ai lancé le Plongeoir en septembre 2023, il y a 14 mois. Au départ, c’était simplement pour partager mes recherches et trouver une idée de boîte pour moi. Aujourd’hui, le Plongeoir est devenu mon projet central et on est 22 000 à se serrer dessus toutes les semaines. J’adore, merci beaucoup !
Il se trouve que j’ai un projet encore plus central en ce moment. Ma femme et moi attendons un heureux évènement incessamment sous peu 🐣 ! J’ai décidé de supprimer les 2 newsletters classiques du Plongeoir de fin novembre pour être en famille.
J’en profite donc pour faire un point rapide sur ce qui a été réalisé et ce qui nous attend.
Je te partage tout aujourd’hui.
On plonge ?
Avant de démarrer, je profite de cette édition pour mieux comprendre qui lit le Plongeoir :
Si ce n’est pas déjà fait tu peux aussi :
Devenir sponsor du Plongeoir : il suffit de répondre à l’email.
Rejoindre la communauté Plouf pour rencontrer des associé(e)s et lancer ta boîte.
Lire les précédentes newsletters.
C’est partiiii
Si tu as 30 secondes
Constat 🧐 : De 714 abonnés à 22 000 en 14 mois. Trop cool ! C’est seulement le début de l’histoire, mais j’ai appris pas mal de choses. Je te raconte comment je choisis mes thématiques, quels ingrédients ont permis au Plongeoir de décoller et quels modèles économiques fonctionnent pour moi.
Sujet 🤓 : J’ai lancé la communauté Plouf avec Pauline en mai dernier pour connecter celles et ceux qui veulent se lancer dans des projets à impact social et environnemental. Cette aventure est passionnante. Plus de 110 personnes avancent ensemble et plusieurs projets Plouf sont déjà nés ;)
Défis 🤔 : De quoi sera fait le Plongeoir demain ? Je crois beaucoup en la capacité d’un média à être un tremplin pour d’autres projets. Plouf est un super exemple. Demain un projet basé à Vannes ? Hâte d’avoir ton avis.
Alors, tu m’aides à construire un futur plus cool ?
Si tu as 10 minutes
Au programme :
Constat : ce que j’ai appris en 14 mois.
Sujet : la naissance de Plouf.
Défis : aide-moi à construire la suite.
1. Constat 🧐 : ce que j’ai appris en 14 mois.
Les ingrédients
Ce qui me passionne fonctionne mieux
Au départ, je passais énormément de temps à comprendre ce que vous aviez envie que je creuse comme sujet. “Le sujet du moment est XX, il faudrait que je le creuse !”
Au fur et à mesure j’ai compris quelque chose de très simple. À chaque fois qu’un sujet me passionne, il fonctionne dans le Plongeoir. Plus ça me passionne, mieux je le creuse et mieux je le raconte.
Ça peut donc autant être lié à une industrie, comme “l’agriculture régénératrice”, qu’à un nouveau type de modèle économique comme “l’économie de la fonctionnalité”. Ça peut aussi être un sujet de société comme “L’impact des écrans” ou “Sortir de sa bulle”. Et même des aspirations de vie comme “Rêver d’aventures”.
Les ingrédients qui plaisent
Nous avons tous besoin de mieux comprendre comment se construit le futur. Vous appréciez 3 éléments en particulier :
Vulgariser sans simplifier, avec exigence.
Être optimiste, mais réaliste vis-à-vis des enjeux.
Être dans l’action. On est nombreux à croire que l’entrepreneuriat est le meilleur moyen de bousculer le monde ;)
La qualité est dans l’intensité
Il faut 40h pour écrire une newsletter du Plongeoir. Je ne suis pas plus intelligent qu’un autre, bien au contraire. Mais quand 95% de ceux qui écrivent des newsletters y dédient 1 jour par semaine, Le Plongeoir y dédie 4 jours.
Je dis Le Plongeoir parce qu’au départ j’étais le seul à fournir ces 40h, mais aujourd’hui je coécris la plupart des newsletters avec des personnes plus expertes que moi. Le résultat est le même : il y a beaucoup beaucoup d’heures de travail dans chaque newsletter que tu lis.
Et quand tout le monde dit qu’il faut écrire 20% du temps et communiquer 80% du temps, je fais l’inverse. A part quelques posts Linkedin, je n’ai aucun autre moyen de communication que le bouche à oreille et toute notre énergie est dédiée au contenu.
Le collectif
Si on m’enfermait seul sans internet ni téléphone, je ne pourrais plus rien produire :
Je coécris quasi toutes mes newsletters avec des personnes plus expertes que moi : Alice C, Alice G, Julien, Quentin, Gaël. On échange en permanence et j’adore ça.
Je passe chaque semaine au moins 6h en visio, au téléphone, ou à écouter des podcasts pour comprendre et m’inspirer de celles et ceux qui se bougent.
Pauline s’occupe de toute la gestion opérationnelle de Plouf, notre communauté. On se parle 2h par semaine.
Le modèle économique du Plongeoir
C’est la question qu’on me pose le plus souvent. Mais comment tu gagnes ta vie avec Le Plongeoir ?
J’ai beaucoup réfléchi au modèle économique ces derniers mois.
J’ai commencé par creuser l’option la plus classique d’un média : le modèle payant. Je pourrais lancer une version payante du Plongeoir, avec du contenu plus pointu. Le problème d’un modèle payant est le suivant : si tu mets trop d’infos dans le gratuit, peu de monde a envie de prendre le payant. Si tu mets toute la qualité du contenu dans le payant, tu réduis l’impact et l’accessibilité du contenu.
La mission du plongeoir est de participer à construire un futur plus cool, et c’est super important pour moi que ça reste accessible à tous. Donc j’ai abandonné l’idée d’un modèle payant.
Le sponsoring
J’ai démarré le sponsoring 3 mois après avoir lancé la newsletter, grâce à Imagination Machine. On était 5400 abonnés.
Au démarrage, le sponsoring était de 500€HT/newsletter. C’était top, mais pas suffisant pour en vivre, surtout que j’avais dès le départ une SARL avec 40% de charges sociales. Aujourd’hui je facture 1000€HT le sponsoring en haut de chaque newsletter.
Je choisis uniquement des clients que j’apprécie et dont je peux vérifier l’impact social et/ou environnemental.
L’intérêt pour eux est de pouvoir expliquer dans le détail ce qu’ils font de spécial. La valeur du Plongeoir est un mix de notoriété et de conversion en clients.
Je ne fais aucune prospection, et le prochain créneau dispo est le 7 mars 2025. J’ai l’impression d’être ophtalmo 🙃. Si ça t’intéresse de réserver, réponds simplement à cet email.
Les plongeons portraits
Ce nouveau modèle économique basé sur les plongeons portraits a vraiment marqué une étape importante pour Le Plongeoir. J’ai réalisé les portraits de Morning, Le Slip Français, ou Acorus par exemple.
Je suis rémunéré par la boîte que je décrypte, mais je décide toujours pour qui j’écris. Je veux être passionné par le sujet. Par exemple :
Acorus : ils sont passés de 24 à 300 millions d’euros de chiffre d’affaires et 14 ans. Ils ont créé 100 Mini Entreprises dans la boîte pour maximiser l’engagement. Leur impact social et environnemental est dingue. Comment ils ont fait ?
Le Bahut : ils ont craqué le modèle du lancement de nouvelles écoles gratuites pour permettre la transition professionelle de la société. Incroyable, comment s’en inspirer ?
Morning : ils sont passés de 0 à 100M€ de CA en 10 ans sans managers ni comité de direction, comment c’est possible ?
Le Slip Français : ils sont en train de parier sur une division par deux de leurs prix pour tenter de passer le “made in France” de la niche à la norme.
La plupart du temps c’est moi qui les contacte. Mais parfois certains viennent vers moi. C’était le cas pour Acorus, merci Anne-Claire ;)
Le modèle est simple. Je passe 1 journée avec leur équipe à questionner et creuser, puis j’écris pendant 1 semaine.
Pour moi, c’est du triple gagnant ces portraits :
Pour le sponsor, c’est génial parce que ça permet d’avoir un article de référence qui transmet les valeurs, la culture et la vision de l’entreprise. C’est utile pour le partager en interne, en externe, et la publication dans le Plongeoir génère un petit coup de com.
Pour toi qui lis, c’est l’occasion de rentrer dans les entrailles de projets passionnants. J’y dédie 40h, et tu peux tout lire en 20min.
Pour moi c’est évidemment un modèle intéressant parce que c’est une grosse partie de mon chiffre d’affaires mensuel, bien plus rentable que le sponsoring. C’est en plus génial d’avoir l’occasion de comprendre comment les entreprises les plus inspirantes se construisent, et je rencontre des personnes exceptionnelles.
La newsletter sur Acorus est la newsletter qui a le mieux fonctionné du Plongeoir depuis 14 mois (32 000 lectures). Je pense que c’est parce que vous avez découvert comme moi une pépite !
Si ça t’intéresse pour ta boîte ou que tu penses à une aventure que je devrais creuser, réponds à cet email surtout ! Le prochain créneau disponible est en février 2025.
2. Sujet 🧐 : la naissance de Plouf.
Plouf est une communauté que j’ai lancée avec Pauline en mai dernier.
La petite histoire
Ca faisait plusieurs mois que je me disais qu’il fallait aider celles et ceux parmi vous qui ne se contentent pas de la newsletter. Beaucoup voulaient passer à l’action, et lancer un projet.
En avril dernier, Eric (investisseur chez Serena et Racine²) me fait une intro à Pauline. Elle veut créer du lien entre celles et ceux qui lancent des projets à impact.
Quand on veut lancer un projet c’est compliqué de le faire tout seul. Le collectif peut être super puissant :
Pour rencontrer des cofondateurs(trices).
Pour maximiser l’intelligence collective : générer du feedback, des intros, du partage de connaissances, de la créativité.
On décide de lancer Plouf ensemble en mai, et Pauline prend les rennes du projet.
Avec Plouf, on a tout simplement voulu connecter les gens qui veulent construire un futur plus cool.
Bon, une fois qu’on avait posé ces jolies phrases sur papier, on a réfléchi au “comment”.
Est-ce qu'on lance des programmes par thématique ? 3 mois sur l’agriculture régénératrice ou la seconde vie des batteries ? Est-ce qu’on lance un lieu, pour avoir une dimension physique ?
Comme un projet dans l’action vaut mieux que 1000 débats, on s’est dit qu’on pouvait déjà lancer une communauté en ligne et voir ce que ça donnerait.
C’est le meilleur moyen de comprendre le plus rapidement possible le besoin de celles et ceux qu’on veut aider.
Le 12 mai, on lance officiellement la communauté sur Slack.
On fixe le prix de l’abonnement à 35 euros par mois, avec 2 trucs en tête :
Il faut qu’il y ait un prix, pour créer de l’engagement. On veut que personne ne vienne en spectateur.
On offrira l’abonnement à tous ceux qui ne peuvent pas se le payer.
6 mois plus tard, 111 membres échangent chaque jour et se soutiennent mutuellement. C’est cool !
On a offert l’accès à 10% des membres, pour que l’argent ne soit jamais un frein.
“Plouf c’est avant tout un écosystème qui te permet de te dire : “Ok je l’ai mis mon maillot de bain, ok l’eau est froide, mais maintenant que j’y suis je vais y aller.”
On s’entend super bien avec Pauline. Elle avance vite, de manière pragmatique et avec le sourire. Son énergie est clairement la recette principale de ce bon démarrage.
Concrètement, il s’est passé quoi en 6 mois sur Plouf ?
Des cafés et visios s’enchaînent entre membres pour se challenger et trouver la perle rare.
Pauline passe 30 minutes avec chaque membre pour mieux comprendre son besoin, et elle organise des apéros à Paris tous les mois.
Des mini-communautés ont vu le jour : 5 à 8 membres explorent ensemble un sujet, partagent leurs connaissances et avancent de manière collaborative. On en a déjà organisé une dizaine : biodiversité, alimentation, agriculture, éducation...et ce n’est que le début !
Les webinaires avec des intervenants externes se multiplient : comprendre les VC avec Eric Gossart, comprendre le monde du financement non dilutif avec Florian Lanvin, ou un décryptage des clauses clés du Pacte d'Actionnaires avec Diane Jouffroy. Mais on peut aussi s’appuyer sur les compétences internes. Pierre Yves et Renaud nous ont organisé un workshop sur les outils NoCode. Bientôt on parle de la Puissance des Communautés.
Chaque semaine, on met en place des revues de projets où les membres peuvent partager leur avancement et leurs idées et recevoir des retours constructifs du groupe. Ces sessions sont désormais réservées jusqu’à mi-décembre, alors qu’elles peinaient à voir le jour avant l’été !
On sent qu’il y a un vrai truc à construire.
Les premiers résultats
Des équipes ont lancé leur boîte via Plouf, comme Anthony Barbey et Benamin Trochu avec TeamHouse (locations de maisons pour séminaires verts autour de Paris).
“Un grand merci à Pauline et Guillaume : la communauté Plouf m’a apporté l’étincelle dont j’avais besoin pour lancer TeamHouse, et m’a permis de rencontrer mon associé! Le tout dans une dynamique collective précieuse.”
Christophe et Paul lancent de leur côté SolarEko après s’être rencontrés sur Plouf, pour accélérer le développement de projets photovoltaïques chez les particuliers.
D’ailleurs si tu es calé en photovoltaïque, n’hésite pas à contacter Paul ou Christophe. Ils cherchent à challenger leur projet.
D’autres sont en cours de réflexion. Il y a des projets de financements d'initiatives de préservation des zones humides, de santé mentale des enfants, ou des projets beaucoup plus locaux comme la sécurité sociale alimentaire dans le Calvados.
Grâce à Plouf, j'ai trouvé un réseau de personnes pleines d'idées, prêtes à agir pour un futur désirable et à s'entraider. Concrètement, en 1 mois, Plouf m'a permis de recueillir des contacts, d'échanger avec d'autres porteurs de projet en lien avec ma thématique, de brainstormer collectivement sur mon projet et de créer mon logo.
Au final, Plouf est une communauté d’entraide bienveillante, qui rassemble des personnes exigeantes et engagées.
Le futur de Plouf
Plouf n’est ni un incubateur, ni un startup studio. Quand on voit des cofondateurs se lancer grâce à Plouf, notre objectif n’est pas de prendre des parts dans leur projet.
Nous voulons aider toutes celles et ceux qui arrivent sur Plouf pour agir, qu’ils veuillent créer une startup tech dans l’impact, une PME, ou une asso en local.
Demain, on rêve même de créer une autre sous communauté de personnes salariées qui veulent changer de job pour avoir plus d’impact et s’entraider dans cette transition par exemple.
On rêve aussi qu’il puisse y avoir un catalogue beaucoup plus étoffé de webinaires, présentés par des personnes passionnées parmi vous. Chaque semaine on pourrait y retrouver des webinaires sectoriels comme la biodiversité, l’agriculture régénératrice ou le réemploi. Ça pourrait être aussi des webinaires sur la culture d’entreprise présentés par des entrepreneurs passés dans Le Plongeoir, ou même des webinaires pour apprendre de nouvelles compétences.
Bref, on trouve dans Plouf ce qu'on y investit, grâce à la force du collectif. Le partage est le futur, nous en sommes convaincus.
Hâte de voir cette communauté continuer à grandir !
Si tu as un projet ou que tu veux en rejoindre un, rejoins-nous sur Plouf ici :
3. Défis 🤔 : aide-moi à construire la suite.
Le Plongeoir va continuer à grandir, et je vais continuer à y dédier beaucoup de temps et d’énergie. J’aime beaucoup me dire que ça inspire peut-être à chaque fois au moins une personne à passer à l’action.
Je crois aussi beaucoup en la capacité d’un média à devenir un tremplin pour propulser des projets.
On le voit déjà avec la communauté Plouf que développe Pauline. Le Plongeoir est une belle rampe de lancement pour ce type de projet. Je suis certain que ça peut devenir une communauté d’entraide de milliers de personnes qui veulent mettre plus d’impact dans leur vie pro.
J’ai d’autres idées de projets que j’ai envie de développer autour de chez moi à Vannes et que le Plongeoir pourrait booster . Si tu as envie d’entreprendre dans le Morbihan, n’hésite pas à me contacter.
Tu veux me filer un coup de main ? J’adorerais que tu me dises ce que tu apprécies le plus dans Le Plongeoir ? Le moins ? Il te suffit de répondre à l’email, ou commenter en dessous ;)
Merci !
C’est tout pour aujourd’hui. J’espère que ça te plaît de recevoir ce type de contenu sur l’évolution du Plongeoir de temps en temps. Sinon dis-le moi ! On se retrouve dans 3 semaines pour un plongeon portrait que tu vas adorer.
🙏 Un grand merci à Pierre Guilbaud de m’aider à faire découvrir le Plongeoir à un max de personnes, notamment par Linkedin. Je te recommande sa newsletter, qui raconte son cheminement vers l’entrepreneuriat impact, je les lis toutes !
J’ai deux derniers services à te demander :
Mets un petit like / commentaire avec ton ressenti, ça ne mange pas de pain et ça fait du bien.
Si tu as trouvé cette newsletter utile, partage-la. C’est uniquement comme ça que ce projet grandit.
À très vite,
Ce qui est très cool dans ce sujet, c’est la transparence. Comment tu travailles, le temps que ça prend, le réel engagement (dans tous les sens du terme, pas le mot malheureusement devenu insupportable de communicant) et sans chercher à faire du personal branding surtout. Les portraits, c’est la vie, échanger avec les gens aussi. Tous les gens sont des vrais gens, mais c’est toujours mieux quand on le dit ;). Si tu as besoin d’un coup de main un jour, n’hésite pas à me contacter.
Bravo Guillaume pour ton travail. Je me régale à lire chacune de tes newsletters. Je rêve de pouvoir les écouter en podcast sur la route, en courant … Je te souhaite tout le meilleur !