Le sport, un impact olympique ?
Le sport rassemble et transcende les cultures. Les JO en sont la preuve. Utilisons sa puissance pour construire un futur plus cool.
Hello, voilà la newsletter du Plongeoir #43.
Cette semaine on s’attaque à un sujet d’actualité : le sport. Les JO de Paris démarrent dans une semaine !
Mais avant ça, il faut que je vous parle de mon sponsor du jour, que je trouve passionnant.
J’ai beaucoup parlé du pouvoir de notre épargne, ici et là. Mais je n’avais pas encore découvert de moyen pour agir directement sur la décarbonation des industries.
C’est chose faite avec Homaio :
Ils te permettent d’acheter des quotas carbone. Comme tu peux le voir sur la courbe bleue, jusqu’à maintenant c’était un bon investissement.
Tu investis sur le marché réglementaire, celui dans lequel les industries polluantes sont obligées d’acheter des quotas en quantité équivalente à leurs émissions. Le mécanisme est simple : 1 tonne C02eq émise = 1 quota à acheter. L’UE émet de moins en moins de quotas pour atteindre le net 0 en 2050, donc leur prix augmente. Les industries assujetties ont réduit de 35% leurs émissions en 10 ans (histogrammes gris sur le graph). CQFD.
C’est super intéressant au niveau climatique, parce que plus tu achètes ces quotas, moins les entreprises émettrices pourront en acheter. Elles devront réduire leurs émissions d’autant… et de ton côté le prix du carbone augmente donc tu capitalises. Smart non ?
Si ce n’est pas déjà fait tu peux aussi :
Devenir sponsor : Il me reste une dispo le 2/08, et après tout est pris jusqu’à novembre. C’est le moment de tester ? Il suffit de répondre à l’email.
Rejoindre les 75 futurs entrepreneurs de la communauté Plouf pour rencontrer des associé(e)s et lancer ta boîte.
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C’est partiiii
Si tu as 1 minute
Constat 🧐 : La pratique du sport a explosé, et pas uniquement à cause du passage de la flamme olympique ;) Tant mieux, parce que c’est bon pour la santé mais aussi parce que c’est un vecteur incroyable de cohésion sociale. En revanche, le type de sport pratiqué reste un marqueur social en 2024. Certains quartiers jouent plus au tennis, d’autres plus au foot.
Sujet 🤓 : 1 milliard de personnes vont suivre les JO. L’engagement environnemental des jeux a pour la première fois été très structuré, et les émissions devraient être divisées par deux par rapport à Tokyo 2021. Les sportifs ont un pouvoir incroyable d’inspiration. Ils sont de plus en plus nombreux à prendre la parole, comme Kylian Jornet. C’est d’autant plus important que le sport est lui-même menacé si le climat évolue trop.
Défis 🤔 : Les sponsors ont le pouvoir de changer les choses. Ça sera surtout possible grâce à l’alignement entre sponsors engagés et clubs motivés. De superbes exemples se multiplient, comme le Stade Rochelais. Il faut aussi mieux former et accompagner les sportifs, clubs, fédérations dans leur transformation.
🙏 Énorme merci à Alice Godet, qui a co-écrit ce plongeon avec moi :)
Merci aussi à François Singer (Consultant expert Sport, Business & Impact), Michael Ferrisi (CEO Ecolosport, média engagé pour un sport durable), et Marie-Flore Leclercq (DG d'Entourage, qui met le sport au service de l'inclusion sociale).
On plonge ?
Si tu as 15 minutes
Au programme :
Constat : l’explosion de la pratique sportive.
Sujet : l’impact environnemental du sport.
Défis : qu’est-ce qu’il faudrait changer ?
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1. Constat 🧐 : l’explosion de la pratique sportive.
Les grandes personnes aiment les chiffres.
2h30 : durée minimale hebdomadaire d’activité physique recommandée par l’OMS. Le risque de décès augmente de 20% à 30% si on s’en éloigne trop.
16,9 millions : nombre de licenciés sportifs en 2023 en France contre 1.5 millions en 1947. La pratique sportive s’est accélérée et diversifiée.
71 milliards d’euros : chiffre d’affaires annuel de l’économie du sport en France. C’est 2,6% du PIB.
1,58 million de tonnes d’équivalent CO2 : empreinte carbone des JO 2024. Environ 2 fois moins que les précédents jeux, mais autant que 175 000 Français pendant 1 an.
La définition
Il y a deux manières de définir le sport, un peu comme la face visible et la face cachée de l’iceberg.
Selon le Larousse, “le sport est une activité physique visant à améliorer sa condition physique.” Simple et efficace.
Pour Pierre de Coubertin, le sport c’est comme l’iceberg : c’est bien plus profond que ça en a l’air :
"Sport, tu es la paix. Tu établis des rapports heureux entre les gens en les rapprochant dans le culte de la force contrôlée, organisée et maîtresse d'elle-même. Par toi la jeunesse universelle apprend à se respecter, et ainsi la diversité des capacités nationales devient la source d'une pacifique et généreuse émulation." Pierre de Coubertin, Ôde au Sport, 1922.
Les grandes personnes aiment (encore) les chiffres.
1 milliard : nombre de téléspectateurs attendus pour les JO 2024. Le sport est créateur de lien social, il a le pouvoir de rassembler.
47% : part des non-diplômés qui pratiquent un sport. C’est 86 % chez les bac +5. L’accès au sport est encore très corrélé au niveau d’études.
2X : la proportion de licenciés en foot est 2X plus élevée en quartiers prioritaires qu’au niveau national. À l’inverse, celle des licenciés en tennis y est 2 fois plus faible. Le sport reste un marqueur social fort.
Quelques dates
776 avant J-C: naissance du sport de compétition avec l’organisation des premiers JO à Olympie en Grèce. Les jeux rassemblent des millions de personnes de différentes cités et origines sociales, à l’exception des femmes.
Empire romain : développement du sport avec la construction de stades, comme le Circus Maximus (250 000 places vs 80 000 pour le stade de France). Dioclès y excelle et il reste le sportif le mieux payé de tous les temps avec 35000 sesterces soit 15 milliards d’euros.
1896 : 1ère édition des JO modernes à Athènes.
1923 : Fiat rachète la Juventus, symbole du début du sport business.
1928 : 1ère participation des femmes aux JO d’Amsterdam (5 épreuves seulement).
2022 : climatisation de 7 stades pour la coupe du monde de football au Qatar, dont l’électricité est alimentée à quasi 100% par des centrales à gaz fossile, solution décrite comme un “miracle” par la FIFA.
2. Sujet 🤓 : l’impact environnemental du sport.
On pourrait se demander pourquoi on vient réfléchir à l’impact du sport. Il y a d’autres priorités non ? Et pourtant, les enjeux sont importants. Le sport est au cœur de nos vies : c’est un excellent moyen de porter des messages forts.
L’exemple des JOs de Paris 2024.
L’objectif a été de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à Tokyo 2021. Bel objectif non ? Il faut savoir saluer les initiatives positives, et c’est la première fois qu’une stratégie environnementale solide est mise en place pour l’orga de JOs.
Voilà un petit résumé de ces objectifs :
Construction des infrastructures : seulement 5% des infrastructures seront nouvellement construites, 95% seront basées sur de l’existant.
Tout sera réutilisé. Par exemple, le village des athlètes sera transformé en 4000 logements, incluant 40% de logements sociaux.
Déplacements : le plus gros impact est le transport avion des touristes, et pour ça rien n’a été transformé. Par contre, tous les sites seront accessibles en transport en commun pour la première fois.
Conso d'énergie : l’installation de bornes électriques à proximité des sites (comme au Stade de France) permettra d’éviter les groupes électrogènes.
Alimentation et boissons : utilisation de gobelets réutilisables et maximisation de repas locaux et circuits courts.
Achats : ils privilégient la location à l’achat. Par exemple, 75% des équipements électroniques seront loués. Ils préfèrent aussi l’économie circulaire et l’éco-conception. Par exemple :
Les sièges de la piscine ont été produits par Le Pavé en plastique recyclé.
33 000 m² de revêtements de sols des terrains sont issus à 40% de matières recyclées et sont 100% recyclables.
Les sommiers des athlètes ont été produits en France en cartons 100% recyclés.
Au global, l’objectif est de ne pas dépasser 1,6 million de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond tout de même aux émissions annuelles de 175 000 Français.
Rien n’est parfait et l’objectif zéro plastique a par exemple dû être diminué. Beaucoup critiquent aussi que Coca Cola soit sponsor principal alors qu’ils sont champions olympiques de la pollution plastique.
Malgré tout c’est une belle étape intermédiaire. Charge au prochain organisateur de diminuer encore par deux ? C’est comme ça que les choses avancent. Le gros enjeu est désormais de diffuser les bons messages au milliard de personnes qui vont regarder les JOs. C’est un formidable moyen de sensibilisation.
Le sport comme caisse de résonance.
Le sport est très, très, très suivi. Plus de 3.3 milliards de personnes suivent les coupes du monde de football par exemple. Les faits et gestes des sportifs sont scrutés, et inspirent. Qu’ils soient positifs, ou négatifs.
« On a parlé avec la société qui organise nos déplacements. On est en train de voir si on ne peut pas se déplacer en char à voile. »
Kylian Mbappé hilare après le commentaire de Galtier (suite à une question d’un journaliste sur l’impact environnemental des transports des joueurs du PSG)
Cette vidéo de Kylian Mbappé et Fabien Galtier en conférence de presse a été vue plus de 5 millions de fois. Depuis, 13 ONG se sont unies et ont proposé de former les sportifs professionnels aux enjeux climatiques.
Des sportifs comme agents du changement.
Les sportifs qui font un pas de côté se multiplient. Leur notoriété a un impact massif sur la prise en considération des enjeux du siècle.
Le sport reste un terrain précieux de mixité sociale et génère des émotions rassembleuses. Il est crucial qu’on s’en serve aujourd’hui pour informer le grand public sur les enjeux Climat et Biodiversité. Pour cela les championnes et champions doivent arrêter de ne pas se sentir légitimes.
Benjamin Adler, co-fondateur de Game Earth Fund
Le 15 janvier 2024, Kilian Jornet (le plus grand champion de trail et d’ultra-trail de tous les temps) a appelé au boycott de l’UTMB, le “sommet mondial du trail” à Chamonix. En cause : les excès d’une course qui doit devenir chaque année plus grosse et plus profitable. Elle attirera en 2024 + 34% d’inscrits par rapport à l’an dernier.
Ces évènements mettent pourtant en avant un sport minimaliste, qui ne nécessite que nos jambes pour nous dépasser et nous reconnecter à la nature. C’était génial jusqu’à une certaine taille.
Le problème, c’est que ce type de rassemblement en pleine nature ne peut pas grandir à l’infini. La vallée de Chamonix est fragile. Est-ce le reflet de notre société qui doit décider si elle peut pousser les murs indéfiniment ?
L’UTMB peut choisir entre être le miroir de notre société ou une fenêtre vers un monde meilleur et plus soutenable.
Hillary Gerardi (qui détient le record de vitesse de l’ascension du Mont-Blanc)
Si ces évènements acceptent de gagner en sobriété, ils peuvent devenir des inspirations positives pour toute la société.
Par exemple, bien que l’impact carbone du Tour de France soit de 216 000 tonnes, on pourrait considérer ce chiffre en parallèle de l’impact du Tour qui souhaite encourager la mobilité à vélo avec son programme “l’Avenir à Vélo”. Les répercussions peuvent être immenses quand on sait que 60% des déplacements en France font moins de 5km mais que seulement 4% des trajets sont effectués à vélo.
Ces évènements peuvent décider de contenir leur croissance, pour respecter les lieux et émettre chaque année moins de CO2. Ils seront d’autant plus renommés.
Les sportifs professionnels prennent progressivement conscience du paradoxe de leur pratique. Le navigateur Stan Thuret a de son côté décidé de quitter la course au large.
“C’est difficile de prendre des photos de couchers de soleil et de dauphins, quand tu sais que tu as construit un bateau neuf tout en carbone pour aller faire joujou avec les copains et les copines.”
Stan Thuret, ex-navigateur et auteur de “Réduire la voilure”.
A retrouver dans le podcast Into the wind.
Même si ce type de comportement énerve dans le milieu du sport, il a de l’impact. Il appuie sur une blessure à vif dont tout le monde a conscience. Sinon personne n’en parlerait.
Par exemple, 13 navigateurs qui ont fait construire un bateau neuf pour le Vendée Globe 2024 avaient une place réservée automatiquement. Sans le vouloir directement, l’organisation récompense les projets qui émettent le plus de CO2. Peut-être que ça changera pour le Vendée 2028 ?
Le sport, impacté par le changement climatique.
Le meilleur moyen de faire évoluer une pratique, c’est de lui montrer qu’elle est la première impactée.
Le réchauffement climatique pourrait nous faire perdre jusqu’à 22 jours de pratique sportive dans un monde à + 2°C, et jusqu’à 2 mois dans un monde à + 4°C. La raison ? Une pratique sportive au-dessus de 32°C est déconseillée (WWF France).
Pour ce qui est de la pratique des sports d’hiver, les conséquences sont encore plus terribles. À + 4 degrés (dans 60 ans si on ne se bouge pas), on prévoit -80% de réduction du manteau neigeux en hiver dans les Alpes au-dessus de 1500m.
3. Défis 🤔 : Qu’est-ce qu’il faudrait changer ?
Transformer les évènements internationaux
Le sport professionnel repose sur de multiples compétitions partout dans le monde. La coupe du monde de foot au Qatar a émis 3,6 millions de tonnes de CO2, c’est l’empreinte carbone annuelle de 400 000 Français tout de même.
80% de l’empreinte des évènements sportifs est liée au transport des sportifs et des spectateurs. Comment peut-on repenser le modèle de ces grands événements ? C’est un vrai casse-tête, mais aujourd’hui le travail de réduction des émissions se limite souvent aux 20% restants.
Limiter les déplacements internationaux demanderait une refonte complète des imaginaires. Pour le Marathon du Mont Blanc 2025, 40% des dossards seront réservés à ceux qui viennent en train et montrent leur billet. Une première étape ?
Est-ce qu’on saurait par exemple définir le meilleur endroit dans le monde pour positionner une compétition et ainsi réduire les émissions de CO2 ? Est-ce que le choix de l’Arabie Saoudite pour les JO d’hiver 2029 a été fait en prenant en compte le meilleur lieu pour limiter les déplacements et la consommation d’énergie ? Pas certain que le sujet environnemental ait été en haut de la pile.
Soit l’organisation des Jeux asiatiques et le Comité olympique ne pensent à rien d’autre que les dollars, soit ce sont des génies qui savent qu’en 2029 il n’y aura plus de neige nulle part et que le ski se pratiquera uniquement sur le sable…
Kilian Jornet, sur Twitter
Conditionner le sponsoring
Le financement des structures sportives repose beaucoup sur le sponsoring d’entreprises privées (2,4 milliards d’euros / an).
Dans certains clubs c’est hyper impressionnant. Le sponsoring au PSG est passé de 20M€ en 2011 à 285M€ en 2020 (50% de leur budget, réparti entre 20 partenaires).
Les entreprises ont un rôle important à jouer en imposant des critères environnementaux et sociétaux dans leurs conditions de sponsoring pour inciter au changement.
Le problème est qu’aujourd’hui la plupart des sponsors majeurs n’ont pas encore transformé leurs propres modèles économiques. Par exemple, les sponsors principaux des JOs sont très loin de respecter les accords de Paris.
J'aime bien la notion d'alignement de la stratégie "cœur" des organisations. Transformer un évènement sportif est difficile, mais c’est plus simple si toute la stratégie du sponsor est alignée.
Prenons 2 exemples :
Total sponsorise massivement le rugby dont la Ligue et la Fédération. On a du mal à les imaginer conditionner 100% de leur sponsoring à des critères environnementaux.
Léa Nature sponsorise le Stade Rochelais. C’est le 1er club sportif national à entrer dans le collectif 1% for the Planet (1% du CA reversé à la planète via des assos) . Ils ont développé une solide stratégie RSE, sous l’impulsion de leur sponsor dont c’est le cœur de la stratégie. Visiblement ça n’est pas un souci pour la gestion de la performance, puisqu’en 3 ans le Stade Rochelais a remporté 2 coupes d’Europe.
Si la stratégie sociale ou environnementale est annexe et non centrale, on se retrouve souvent avec du vernis vert. On distribue des gobelets réutilisables dans les stades, mais les sportifs se déplacent en avion par exemple.
Voilà deux autres exemples de sponsoring inspirants :
Backmarket (reconditionnement de téléphones) a décidé de sponsoriser 5 720 femmes à travers le sport féminin amateur (via les “Championnes League”) plutôt que le sport pro, notamment parce qu’il y avait un désalignement entre leurs critères RSE et la stratégie des clubs.
La MAIF développe le programme “MAIF Sport Planète”. Ils conditionnent les partenariats avec les fédérations de basket et athlétisme aux actions RSE. C’est encore une fois un sponsor qui a mis la lutte contre le changement climatique au cœur de sa stratégie. Ils reversent 10% de leurs bénéfices annuels à la planète par exemple.
Accompagner les clubs et fédérations
Le monde du sport se concentre depuis toujours sur des enjeux de performance, de santé physique, et de cohésion sociale. L’impact environnemental commence tout juste à se structurer.
Plus de cohérence
Comme dans tout secteur qui lance des premiers programmes environnementaux, ça manque souvent de cohérence.
Les JOs ont été un exemple plutôt réussi de structuration environnementale. De son côté le Shift Project de Janco vient de publier un rapport sur l’impact des stades de Rugby et de Foot avec le niveau d’exigence qu’on connaît d’eux. Il faudrait appliquer cette rigueur partout.
Le Trophée de champions de foot en 2023 était un exemple de ce qu’il faut désormais éviter. C’est le face-à-face attendu chaque année entre le vainqueur de la coupe de France et du championnat de France. Sauf qu’il a eu lieu… en Thailande.
La LFP (Ligue Professionnelle de Football) avait mis en place un plan carbone avec par exemple “la préférence pour des vols réguliers et des compagnies aériennes engagées dans des programmes de contribution carbone”. Les engagements étaient légers et il aurait tout simplement fallu que la rencontre ait lieu en France, pour tacler 80% des émissions.
L’enjeu méthodologique de la mesure d’impact (dans le sport et ailleurs) est colossal. Mesurer permet de comparer et de progresser.
L’impact long terme est rarement pris en compte : biodiversité, empreinte matière (la somme du poids de toutes les ressources mobilisées), impact des sponsors ou de la publicité, mais aussi héritage d’un événement.
Certains acteurs comme 261pi se sont lancés pour aider les structures sportives à mieux mesurer leur impact.
Plus d’accompagnement
Il faut former les clubs et fédérations aux enjeux climatiques. Certains ont commencé, mais tout reste à faire.
L’exemple le plus pertinent est certainement Club Forest Green Rover en division 3 anglaise : le 1er club de foot “neutre en carbone”. C’est le premier club végétalien au monde, ce qui a inspiré Arsenal et Chelsea à fournir des options végétaliennes aussi.
Football Ecologie France est une asso qui rassemble 500 bénévoles pour former le monde du foot.
Le Coach Climat Évènements est un coaching co-développé par le Comité d’organisation Paris 2024 et l’ADEME.
De nombreux référentiels sont développés en ce moment, comme :
La charte des 15 engagements (créée par le Ministère des Sports et le WWF) signée par plus de 400 organisations.
Le Sports for Climate Action Framework des Nations Unies pour mettre le sport au service de l’action climatique
Des labels indépendants se développent comme le label “Développement durable” pour les événements sportifs (500 événements labellisés).
Un autre label a été lancé par l’ancien international de rugby Julien Pierre, Label Fair Play For Planet. Des sportifs connus comme Nikola Karabatic (handball) et Lenaïg Corson (rugby) soutiennent le projet.
Top de voir ces sportifs s’engager. Il manque encore un Leonardo Di Caprio du sport ?
Voilà, c’est terminé pour aujourd’hui. Merci de nous avoir lus jusqu’au bout.
Merci aussi à Pierre et sa super newsletter, il m’aide à communiquer ce contenu au plus grand nombre, notamment par Linkedin.
On se retrouve vendredi prochain pour passer à l’action : liste des projets déjà lancés, idées de jobs, opportunités de boîtes à créer, et bien évidemment des super vocaux d’expert(es) et d’entrepreneurs.
J’ai deux derniers services à te demander :
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À très vite,
Je crois que la blague du char à voile c'était pas Mbappé mais l'entraineur qui l'a sortie... ça ne change rien au constat, mais il faut rendre à César...
Je nuancerai un peu les chiffres du début : oui la pratique du sport "encadrée" ou "officielle" a augmenté par rapport à 1947, mais cependant les gens sont plus sédentaires. A l'époque on faisait du sport rien qu'en se déplaçant (marche, vélo), ce qui est beaucoup moins le cas aujourd'hui. Avec tous les impacts que l'on connait sur la santé.
Merci pour tous ces éléments. C'est vrai que l'on entend de plus en plus de sportif qui sacrifient leur carrière ou leur classement parce qu'ils refusent d'aller à l'autre bout du monde pour pratiquer leur sport, ou qu'ils désapprouvent certaines pratiques. En espérant que cela fasse bouger les mentalités !
Un cout dont on ne parle jamais, c'est la consommation de data. Pour mettre un milliard de personnes derrière un écran, ça va forcément pomper de l'énergie quelque part
la création de contenu autour de ses événements va générer du stockage, à moins que les data center fonctionne à la dynamo... surtout qu'ont aiment regarder le contenu en haute définition, ce qui prend encore plus de place, fin bref c'est sans fin
L'histoire de ses jeux "vert" n'est qu'une immense farce pour laver l'image du sport
Le gobelet recyclable, c'est bien, mais quand la boisson servie vient d'une bouteille...
Je viens de finir le livre de Romain Molina "le livre noir des JO", je suis réellement passionné par le sport en général, mais je crois que c'est comme l'industrie alimentaire, vaut mieux pas trop chercher à comprendre les coulisses.