C'est passionnant, merci pour cette newsletter ! Une autre belle histoire sur une filière qui nous parle à tous > Hopen, qui relocalise la filière du houblon en France depuis 2019 https://hopenhoublon.fr/ :)
Et, en tant que consommateurs, ne pas oublier qu'encourager la relocalisation des filières c'est aussi accepter du changement : la qualité ne sera pas forcément la même (exemple de la laine française, moins douce que la laine chinoise ou australienne), et le prix non plus (surtout si on veut rémunérer correctement les agriculteurs pour le travail supplémentaire) > mais ça vaut le coup !
Même constat sur les pâtes : on en importe 63% ! Agricultrice, je me suis lancée le défi de produire des pennes , coquillettes, etc. avec notre blé . J’ai donc lancé Graines & Pépins . Notre plus grande difficulté : faire prendre conscience aux consommateurs de l’importance de ces alternatives aux produits Industriels. Cette lettre y répond !
On peut le lire entre les lignes, mais ce n'est pas mentionné explicitement: le levier le plus important pour baisser l'impact de l'agriculture, ça reste tout de meme de baisser notre consommation de viande à un niveau plus raisonnable, non?
Vu qu'il faut beaucoup moins de surface agricole pour produire un kg de nourriture végétale qu'animale, ca baisserait la pression sur l'utilisation des sols et les rendements.
Salut Alex, d’un point de vue CO2 c’est clairement le plus gros levier tu as raison. Dans cette news l’objectif était plus large, réinsérer des filières en France permet aussi de créer de l’emploi en local, restructurer les sols, booster la biodiversité, etc.
Bonjour et merci pour ce nouvel article qui aborde le sujet de la durabilité à travers une nécessaire approche en filière. Nous devons nous réapproprier nos productions et nos filières pour restaurer et valoriser nos sols / biodiversité et produire des fruits / produits de qualité. Sur le sujet de la relocalisation de l'amande en France, je souhaitais compléter la mise en avant des initiatives existantes en mentionnant deux producteurs qui ont produit plus de 30 tonnes d'amandes chacun en 2023 : les producteurs de Mauguio (30ha en Bio depuis 2019) et Amandera (que je représente je le souligne) ferme citoyenne (financée en crowfunding) qui exploite 55ha d'amandiers Bio en agriculture de régénération. Ensemble nous sommes plus forts !
Encore un incroyable contenu, passionnant, qu'Alice et toi avez réalisé, merci !
C'est un sujet qui m'est familier, car en tant que conseil en communication responsable, notre agence accompagne des acteurs du secteur agro pour valoriser leur travail de filières. D'ailleurs, l'une d'elles est citée dans ton contenu.
Tu as parfaitement résumé les enjeux et les difficultés autour de cette thématique, qui regroupe les notions de souveraineté et sécurité alimentaire (pour certaines), d'écologie (de la production à la transformation)... et de valorisation. Parce qu'effectivement nombre de belles filières existent déjà, et qu'il est bon de mettre la lumière dessus pour que consommateurs, investisseurs et pouvoirs publics mesurent l'importance du sujet.
Encore merci pour tout ce que tu m'apprends à chaque lecture, hâte de lire la prochaine édition sur les solutions !
PS : je valide la chicorée Cherico et les autres marques françaises à base d'orge et de céréales, ça a remplacé 80% de ma conso de café pour raisons écologiques à la base, c'est suuuper bon, et ma santé s'en porte bien mieux !
Super intéressant merci beaucoup pour cette newsletter :)
Ce sont des sujets qui nous parlent pas mal chez Circul'Egg. Cela me fait penser à une thématique connexe : on a cette volonté de réhausser toute la filière avicole en valorisant un coproduit (ici les coquilles d'oeufs mais cela s'applique pour d'autres coproduits) ; ma question est de savoir maintenant quel modèle mettre en place pour un juste partage de la valeur ajoutée générée sur la vente de ce coproduit (considéré jusqu'à présent comme un déchet ) avec tous les acteurs de la filière pour à la fois leur assurer une meilleure rémunération (je pense ici aux éleveurs) et en même temps les encourager vers un modèle d'élevage plus respectueux du bien être animal? Comment donc structurer les filières de valorisation des coproduits avec toutes parties prenantes, en trouvant le bon business model? Avec plaisir pour avoir tes retours sur le sujet ;)
Passionnant ce sujet, j’imagine que tu peux en parler avec les entrepreneurs qui partagent cet enjeu. Sur les coproduits je pense par exemple a ceux qui valorisent les Anas de lin, comme Batilin ? Je vais lister dans la v2 les boites, tu penseras sûrement à des trucs !
Guillaume voilà un sujet qui questionne les méthodologies d’action. Comment faire ce que nous avons oublié ou laissé de côté… Sur certaines filières, je suis curieuse de connaître les raisons profondes qui ont conduit à leurs fortes diminutions voir disparition. Connaître les freins est intéressant pour adapter la méthodologie de reconquête 😉
Un autre aspect du côté de l’industrialisation, nous sommes quelques uns à croire en la puissance des low-tech pour une étape de transformation basée sur des outils mécanique, tout en conservant des humains, et être rentable et compétitif. Pour une prochaine newsletter 😊
Merci Sabine c’est intéressant, la coopération entre industries locales pour partager des investissements ou que les déchets des uns deviennent les matières premières des autres est très intéressante par ex.
Bravo pour cette nouvelle newsletter, elle sont chaque fois plus intéressantes et instructives ! Travaillant chez biocoop c’est une très belle source d’inspiration et je recommande vivement la Moutarde Dupont il vend même des graines de moutarde maintenant !
Merci pour ce plongeon ! pour le lin textile vous pouvez aussi allez voir du côté de l'Alliance du lin et du chanvre européen qui soutient la filière depuis plusieurs années. Les applications des fibres dans les matériaux composites sont également en plein boom (https://allianceflaxlinenhemp.eu/fr) !
Super intéressant et hautement stratégique. La résilience vis-à-vis des autres pays me semble le point clé du pourquoi. J’ai dû mal à imaginer comment faire « tourner le bouzin 😋 » sans intervention de l’état. Soit pour taxer l’extérieur, soit subventionner l’intérieur. Cela serait le petit coup de pouce pour transformer les habitudes d’achat vers des produits français…et oui pour l’automatisation des usines et récoltes. Je n’envie pas le retour aux filatures d’antan où mes arrières grands-parents ont travaillé toute leur vie…à nous de créer de nouveaux modèles qui font envie!
C'est passionnant, merci pour cette newsletter ! Une autre belle histoire sur une filière qui nous parle à tous > Hopen, qui relocalise la filière du houblon en France depuis 2019 https://hopenhoublon.fr/ :)
Et, en tant que consommateurs, ne pas oublier qu'encourager la relocalisation des filières c'est aussi accepter du changement : la qualité ne sera pas forcément la même (exemple de la laine française, moins douce que la laine chinoise ou australienne), et le prix non plus (surtout si on veut rémunérer correctement les agriculteurs pour le travail supplémentaire) > mais ça vaut le coup !
Top merci pour l’idée du houblon
Merci pour cette analyse et ces ouvertures.
Même constat sur les pâtes : on en importe 63% ! Agricultrice, je me suis lancée le défi de produire des pennes , coquillettes, etc. avec notre blé . J’ai donc lancé Graines & Pépins . Notre plus grande difficulté : faire prendre conscience aux consommateurs de l’importance de ces alternatives aux produits Industriels. Cette lettre y répond !
Avis aux lecteurs, venez soutenir notre travail : www.grainesetpepins.fr
Bravo, génial comme projet
Merci pour cet article!
On peut le lire entre les lignes, mais ce n'est pas mentionné explicitement: le levier le plus important pour baisser l'impact de l'agriculture, ça reste tout de meme de baisser notre consommation de viande à un niveau plus raisonnable, non?
Vu qu'il faut beaucoup moins de surface agricole pour produire un kg de nourriture végétale qu'animale, ca baisserait la pression sur l'utilisation des sols et les rendements.
Salut Alex, d’un point de vue CO2 c’est clairement le plus gros levier tu as raison. Dans cette news l’objectif était plus large, réinsérer des filières en France permet aussi de créer de l’emploi en local, restructurer les sols, booster la biodiversité, etc.
C'est vrai!
Bonjour et merci pour ce nouvel article qui aborde le sujet de la durabilité à travers une nécessaire approche en filière. Nous devons nous réapproprier nos productions et nos filières pour restaurer et valoriser nos sols / biodiversité et produire des fruits / produits de qualité. Sur le sujet de la relocalisation de l'amande en France, je souhaitais compléter la mise en avant des initiatives existantes en mentionnant deux producteurs qui ont produit plus de 30 tonnes d'amandes chacun en 2023 : les producteurs de Mauguio (30ha en Bio depuis 2019) et Amandera (que je représente je le souligne) ferme citoyenne (financée en crowfunding) qui exploite 55ha d'amandiers Bio en agriculture de régénération. Ensemble nous sommes plus forts !
Hello Guillaume,
Encore un incroyable contenu, passionnant, qu'Alice et toi avez réalisé, merci !
C'est un sujet qui m'est familier, car en tant que conseil en communication responsable, notre agence accompagne des acteurs du secteur agro pour valoriser leur travail de filières. D'ailleurs, l'une d'elles est citée dans ton contenu.
Tu as parfaitement résumé les enjeux et les difficultés autour de cette thématique, qui regroupe les notions de souveraineté et sécurité alimentaire (pour certaines), d'écologie (de la production à la transformation)... et de valorisation. Parce qu'effectivement nombre de belles filières existent déjà, et qu'il est bon de mettre la lumière dessus pour que consommateurs, investisseurs et pouvoirs publics mesurent l'importance du sujet.
Côté filière justement, tu savais que 65% des pâtes consommées en France sont produites ailleurs? On parle d'un aliment "de base", et pourtant cette filière est en difficulté, si tu veux jeter un oeil cet article résume très bien le sujet : https://www.terre-net.fr/cultures/article/867892/le-ble-dur-une-filiere-sur-le-fil-du-rasoir
Encore merci pour tout ce que tu m'apprends à chaque lecture, hâte de lire la prochaine édition sur les solutions !
PS : je valide la chicorée Cherico et les autres marques françaises à base d'orge et de céréales, ça a remplacé 80% de ma conso de café pour raisons écologiques à la base, c'est suuuper bon, et ma santé s'en porte bien mieux !
Passionnant ! Merci Mélodie
Hello Guillaume,
Super intéressant merci beaucoup pour cette newsletter :)
Ce sont des sujets qui nous parlent pas mal chez Circul'Egg. Cela me fait penser à une thématique connexe : on a cette volonté de réhausser toute la filière avicole en valorisant un coproduit (ici les coquilles d'oeufs mais cela s'applique pour d'autres coproduits) ; ma question est de savoir maintenant quel modèle mettre en place pour un juste partage de la valeur ajoutée générée sur la vente de ce coproduit (considéré jusqu'à présent comme un déchet ) avec tous les acteurs de la filière pour à la fois leur assurer une meilleure rémunération (je pense ici aux éleveurs) et en même temps les encourager vers un modèle d'élevage plus respectueux du bien être animal? Comment donc structurer les filières de valorisation des coproduits avec toutes parties prenantes, en trouvant le bon business model? Avec plaisir pour avoir tes retours sur le sujet ;)
Passionnant ce sujet, j’imagine que tu peux en parler avec les entrepreneurs qui partagent cet enjeu. Sur les coproduits je pense par exemple a ceux qui valorisent les Anas de lin, comme Batilin ? Je vais lister dans la v2 les boites, tu penseras sûrement à des trucs !
Quel plaisir de lire cette newsletter ! C’est hyper documenté ! Merci encore 🙏💫
Merci, c’est l’objectif ! Que chacun puisse s’en saisir et trouver des inspirations…
Guillaume voilà un sujet qui questionne les méthodologies d’action. Comment faire ce que nous avons oublié ou laissé de côté… Sur certaines filières, je suis curieuse de connaître les raisons profondes qui ont conduit à leurs fortes diminutions voir disparition. Connaître les freins est intéressant pour adapter la méthodologie de reconquête 😉
Un autre aspect du côté de l’industrialisation, nous sommes quelques uns à croire en la puissance des low-tech pour une étape de transformation basée sur des outils mécanique, tout en conservant des humains, et être rentable et compétitif. Pour une prochaine newsletter 😊
https://presse.ademe.fr/communiques-de-presse-et-dossiers-regionaux/provence-alpes-cote-dazur/2023/12/ecosysteme-industriel-low-tech-en-paca-ademe-propose-pistes-deploiement.html
https://www.amerma.org/
Merci Sabine c’est intéressant, la coopération entre industries locales pour partager des investissements ou que les déchets des uns deviennent les matières premières des autres est très intéressante par ex.
Bravo pour cette nouvelle newsletter, elle sont chaque fois plus intéressantes et instructives ! Travaillant chez biocoop c’est une très belle source d’inspiration et je recommande vivement la Moutarde Dupont il vend même des graines de moutarde maintenant !
Merci pour ce plongeon ! pour le lin textile vous pouvez aussi allez voir du côté de l'Alliance du lin et du chanvre européen qui soutient la filière depuis plusieurs années. Les applications des fibres dans les matériaux composites sont également en plein boom (https://allianceflaxlinenhemp.eu/fr) !
Super intéressant et hautement stratégique. La résilience vis-à-vis des autres pays me semble le point clé du pourquoi. J’ai dû mal à imaginer comment faire « tourner le bouzin 😋 » sans intervention de l’état. Soit pour taxer l’extérieur, soit subventionner l’intérieur. Cela serait le petit coup de pouce pour transformer les habitudes d’achat vers des produits français…et oui pour l’automatisation des usines et récoltes. Je n’envie pas le retour aux filatures d’antan où mes arrières grands-parents ont travaillé toute leur vie…à nous de créer de nouveaux modèles qui font envie!