Plongeon dans notre santé mentale
Une personne sur cinq est touchée par des troubles psychiques. Il est possible de changer la donne.
Hello, voilà la newsletter du Plongeoir #24.
On est 11 500, soit autant qu’à Arcachon. Coucou aux Arcachonnais, qui vivent à côté d’un sacré plongeoir.
Ce plongeon est propulsé par Le Club Chilowé.
Avec eux, on déconnecte de nos quotidiens à 1000 à l’heure en partant en pleine nature, en France. Rien de mieux pour la santé mentale ;) Leur idée ? Nous prouver que le Jura est aussi sexy que le Costa Rica.
Et en ce moment, ils organisent des séjours pour les fondateurs de boîtes à impact, le prochain est canon : un stage d’escalade dans le Vercors !
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C’est partiiii
Si tu as 1 minute
Constat 🧐 : 13 millions de Français sont touchés par des troubles psychiques, soit une personne sur cinq. Cela représente un budget de 23 milliards d'euros pour la sécu. C’est son principal poste de dépenses. 35 à 45 % de l’absentéisme au travail est dû à des troubles de la santé mentale.
Sujet 🤓 : Un français passe 3h30 sur son smartphone chaque jour. C’est une vraie drogue, leur utilisation génère de la dopamine. C’est un problème car le cerveau a besoin de repos. Le numérique peut isoler, et les réseaux sociaux nous font perdre confiance en nous. Le culte de la productivité, la crainte de l’avenir, et la solitude sont d’autres influences majeures de la société sur notre santé mentale. Heureusement, des entrepreneurs s’y attaquent, et ça donne envie de s’y pencher aussi.
Défis 🤔 : 80% des français victimes de troubles psychiques ne vont pas consulter. Le plus souvent c’est de l’appréhension. Il faut briser les tabous. 42% estiment que le prix est un frein à la consultation. Il existe des solutions. Par ailleurs, il faut accompagner en particulier les jeunes, les plus âgés, et les femmes, plus affectés par les troubles de santé mentale. Il faut aussi surveiller le “mental washing” qui se développe, et investir pour fidéliser les talents en entreprise.
On plonge ?
Si tu as 13 minutes
Au programme :
Constat : une santé mentale préoccupante.
Sujet : l’impact de notre société sur la santé mentale.
Défis : démocratiser l’accompagnement.
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1. Constat 🧐 : une santé mentale préoccupante.
Les grandes personnes aiment les chiffres.
13 millions : nombre de Français touchés par des troubles psychiques, soit une personne sur cinq.
80% : pourcentage des Français concernés par une problématique de santé mentale mais qui ne consultent pas. Deux freins majeurs : l’autocensure (ça va passer) et le prix.
25% : proportion des Français consommant des psychotropes (médicaments contre les troubles psychiques). La France est le plus gros consommateur de ces médicaments au monde.
23 milliards d'euros : ressources allouées à la santé mentale par l’Assurance Maladie. C’est son principal poste de dépenses. Plus que la lutte contre le cancer (18 milliards d’euros).
35 à 45 % : part de l’absentéisme au travail qui est dûe à des troubles de la santé mentale.
La définition
La santé mentale est un état de bien-être mental permettant à une personne de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser son potentiel, d'apprendre efficacement, de travailler de manière productive et de contribuer à la communauté. (Source OMS)
Pour faire simple, voilà les 3 dimensions de santé mentale qu’on peut vivre :
La santé mentale positive : tout va bien, et on peut se concentrer sur notre épanouissement personnel et notre contribution au monde.
La détresse psychologique réactionnelle : là, il s’est passé quelque chose dans notre vie qui a un impact sur notre santé mentale. Ca nous arrive à tous, que cela soit suite à un deuil, une séparation, un licenciement, etc. Lorsque c’est temporaire, c’est une réaction normale. Mais si ça perdure, ça peut devenir un trouble psychique. Même pour des troubles légers, c’est super utile de consulter pour être accompagné et trouver plus de ressources. Voir quelqu’un, comme dirait Gad.
Les troubles psychiatriques : plus ou moins sévères, ils relèvent d’une prise en charge médicale. Quelques exemples : schizophrénie, troubles bipolaires, dépression, troubles alimentaires, addictions.
Quelques dates
5ème siècle av. JC : Hippocrate démontre que les troubles mentaux ont des causes naturelles plutôt que surnaturelles. Sacrée rupture avec les croyances de l'époque.
18ème siècle : L'époque des Lumières et l'humanisme influencent la manière de traiter la santé mentale. Philippe Pinel en France et William Tuke en Angleterre améliorent les conditions des patients, jusqu’alors souvent maltraités.
1949 : création de l’unité de santé mentale de l’OMS.
1992 : création de la journée mondiale de la santé mentale par l’OMS.
1998 : création de la psychologie positive par Martin Seligman. C’est une révolution : on cherche à comprendre comment une personne devient heureuse.
Années 2010 : L'utilisation massive des réseaux sociaux et des smartphones interroge. Notre attention moyenne est aujourd’hui de 9 secondes, soit une seconde de plus que le poisson rouge. On parle de l’économie de l’attention.
2020 - 2021 : l’isolement social lié à la crise du Covid a un impact sans précédent sur la santé mentale. C’est encore plus marqué chez les jeunes (18-24 ans). En 2017, 11% d’entre eux avaient vécu au moins un épisode dépressif dans l’année. En 2021, c’était plus de 20%.
Septembre 2021 : Assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Un “chèque psy” à destination des étudiants est mis en place.
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2. Sujet 🤓 : l’impact de notre société sur la santé mentale.
L’addiction au numérique
Nous touchons notre smartphone en moyenne 2 617 fois chaque jour. Un français passe 3h30 sur son smartphone chaque jour. C’est une vraie drogue, il est difficile de s’en passer.
D’où vient cette addiction ?
Nous avons toujours notre smartphone sur nous. Il y a 20 ans, le seul moyen de regarder un écran était de se balader avec sa télé. C’est seulement aujourd’hui qu’on peut mesurer profondément l’impact des smartphones. L’idée n’est pas de tout rejeter, mais de garder le contrôle de notre cerveau et donc de notre santé mentale.
Les géants du numérique utilisent des mécanismes connus pour créer l’addiction. Leur utilisation génère de la dopamine. Bruno Patino en parle dans son livre “La civilisation du poisson rouge”.
L’une des techniques les plus connues est la récompense aléatoire. Sur un fil d’actualité de réseau social, tu trouveras certains posts intéressants, d’autres moins. Quand tu déverrouilles ton téléphone, parfois tu as des notifications, parfois non. Ce caractère aléatoire motive le cerveau à réessayer en permanence. C’est le même principe que pour les machines à sous. D’où les 344 déverrouillages par jour.
Pourquoi c’est important ?
Le cerveau a besoin de phases de repos. Face à un écran, il ne ralentit jamais. Le temps d’attention de l’humain connecté à son téléphone a été divisé par à 3 en 20 ans. Notre cerveau devient incapable de faire des associations d’idées. Et le pire ? On utilise nos smartphones pendant nos pauses.
On perd confiance en nous. Les réseaux sociaux nous forcent à nous comparer en permanence à la vie des autres. Non, pardon : à la fausse vie des autres. Tout le monde a une meilleure carrière sur Linkedin, et une vie incroyable sur Instagram. Le culte du corps est destructeur. Tout n’est que distorsion de la réalité. Cela crée de vrais troubles, notamment chez les plus jeunes.
On s’isole. De plus en plus de couples ou de groupes d’amis passent la quasi totalité de leur temps en commun collés à un écran. Les téléphones ont été inventés pour que l’on puisse garder contact, même à distance. Ils peuvent apparemment aussi nous séparer alors que nous sommes face à face.
On ne déconnecte jamais. Le management est plus bienveillant aujourd’hui qu’il y a 30 ans. Par contre, la connexion permanente crée une charge mentale exceptionnelle.
Que font les entrepreneurs ?
Certains nous aident à prendre conscience de nos addictions. Flipd te propose de te fixer un créneau de productivité. Ils t’empêchent alors d’accéder aux applications que tu as choisi de bloquer. Impossible de revenir en arrière, à part pour accéder au téléphone et aux sms.
D’autres proposent un téléphone qui ne fait que téléphone, notamment pour les plus jeunes : The Phone sortira ses premiers modèles ce semestre.
Des entrepreneurs nous poussent à prendre l’air, comme Chilowe. Il est d’ailleurs prouvé que faire du sport diminue fortement le risque de dépression mais aussi l’anxiété.
Le culte de la productivité
On est en permanence dans l’enchaînement des taches. Il faudrait répondre à un message sur Slack / Teams en moins de 3 minutes pour être respecté (messageries internes en entreprise). On a le sentiment qu’il faut tenir le rythme, au risque d’être relégués au second plan.
Le digital accélère les rythmes. On peut même regarder des vidéos en accéléré, histoire de se détendre plus vite.
Le temps de travail a plutôt diminué ces 30 dernières années, mais son intensité a augmenté. Le culte de la productivité a un impact important sur notre santé mentale.
Que font les entrepreneurs ?
Certains sont avocats de la semaine de 4 jours, comme LDLC (1000 salariés), ou la startup Pimpant.
La méditation se développe, pour se reconnecter à soi. Les applications comme Petit Bambou et Calm ont réussi à la démocratiser. Attention à supprimer les notifications par contre, cet article du Gorafi m’a beaucoup fait rire.
La crainte de l’avenir
La crainte de l’avenir et l’environnement sont parmi les éléments qui affectent le plus la santé mentale des français, après la situation financière.
D’où vient cette crainte ?
La plupart des médias répètent des nouvelles anxiogènes à longueur de journée. Quel est l’intérêt de nous mettre à jour toutes les 2h de l’évolution d’une guerre ?
Climat et situation géopolitique : il est difficile de vivre en continu l’évolution de situations complexes, sur lesquelles nous n’avons quasiment aucune emprise.
Pollutions : deux études récentes ont montré le lien fort entre pollution atmosphérique et anxiété / dépression (jusqu’à 5% d’altération du QI).
Que font les entrepreneurs ?
Certains développent des médias plus positifs. Lire une newsletter comme TTSO une fois par jour est probablement plus motivant qu’écouter des mauvaises nouvelles toutes les 10 minutes à la radio.
D’autres libèrent la parole. Les ateliers collectifs organisés par We Talk sont intéressants. Il est aussi possible de participer à des “Fresques de la santé mentale”.
L’idéal est d’être dans l’action. Un simple coup de mains dans une association peut redonner le moral. Par exemple, Les Collectifs est une asso qui permet de créer un petit groupe pour transformer une entreprise de l’intérieur.
La solitude
Est-ce que tu connais la différence entre solitude et isolement social ? La solitude est un sentiment qui peut être ressenti alors qu’on est entouré de milliers de gens. L’isolement social, c’est un isolement physique. Un chanteur célèbre peut être victime de solitude lors d’une tournée.
Pourquoi la solitude prend de l’ampleur ?
Les confinements successifs liés au Covid nous ont marqués. Pour certains c’était le moyen de se ressourcer. Mais pour une partie importante de la population, cette période a créé des traumatismes. Imagine les étudiants qui ont vécu leurs deux premières années d’études enfermés ? L’impact a aussi été terrible pour les personnes âgées.
Le numérique crée de la solitude. On ne se parle plus à un voisin dans le bus, car on regarde nos téléphones. Mais le numérique a aussi la capacité de connecter, et il peut permettre à des grands parents de voir leurs petits enfants en visio de l’autre bout du monde. A nous d’en garder le contrôle.
La structure des familles change. La diminution des mariages, l'augmentation des divorces, la baisse de la taille des familles, ou encore l’isolement des personnes âgées entraînent une augmentation de la solitude.
Pourquoi c’est important ?
La solitude augmente le risque de décès prématuré de 26 %. Ses ravages sur la santé physique sont comparables à fumer quinze cigarettes par jour, dépassant même les dangers de l’obésité et de la consommation régulière d’alcool.
Que font les entrepreneurs ?
Certaines startups comme PepPsy animent des ateliers collectifs en entreprise pour faire de la prévention en santé mentale tout en renforçant les liens entre salariés.
D’autres développent la pair-aidance. Des personnes ayant vécu des expériences similaires s'entraident et se soutiennent mutuellement.
SOS Amitiés a par exemple reçu 3,3 millions d’appels en 2022, et des bénévoles se relaient pour soutenir des personnes qui ont besoin d’une oreille attentive.
Tuki est une startup qui mise sur la pair-aidance anonyme, intéressante pour les personnes qui ne sont pas prêtes à passer le pas de se faire soigner.
Pour les personnes âgées, papa.com permet à des étudiants de rendre visite à des personnes âgées isolées. Famileo permet de garder le lien.
Beaucoup se battent contre l’exclusion, énorme facteur de solitude. Par exemple, l’association Lazare fait un travail extraordinaire, tout comme L’APA ou encore Simon de Cyrene.
3. Défis 🤔 : démocratiser l’accompagnement.
Briser les tabous
80% des français victimes de troubles psychiques ne vont pas consulter. Parfois c’est une question de prix. Le plus souvent c’est de l’appréhension.
Lorsqu’on se blesse physiquement il nous parait évident d’aller chez le médecin ou aux urgences. Lorsque la blessure est mentale, c’est plus délicat. Il faut briser ce tabou.
Comment faire ?
Le cas de la méditation est inspirant. Il y a 10 ans, elle était vue comme une pratique un peu perchée.
Les applications comme Calm ou Petit Bambou ont été très utiles. Il est devenu possible de tester à la maison, et ça a rendu la méditation populaire. Nombreux sont ceux qui ont démarré par une application et sont aujourd’hui adeptes de la méditation en salle. Elle est par ailleurs excellente pour réduire le stress, et les risques d’anxiété, d’insomnies et de dépression.
Les startups comme PepPsy, Mindday, Moka, Meeriad cherchent à introduire avec douceur les français à la santé mentale, pour rendre moins tabou l’accès aux soins.
Un des défis est d’apprendre à soigner notre hygiène de santé mentale, tout comme on fait chaque jour des gestes pour prendre soin de notre corps (se brosser les dents, se doucher, marcher etc). On appelle ça la psychologie positive, et certaines techniques comme la gratitude sont de plus en plus déployées.
Ce qui est top, c’est que les enfants apprennent aujourd’hui beaucoup plus à exprimer leurs émotions. On introduit même des cours d’empathie à l’école. Peut être que ces enfants assumeront mieux leurs fragilités psychiques et seront préparés à agir plus en amont ?
Rendre accessible le soutien psychologique
42% des français estiment que le prix est un frein à la consultation d'un psychiatre, psychologue ou psychothérapeute en cas d'anxiété ou de dépression.
Est-ce que tu connais la différence entre ces 3 professions ?
Psychiatre : c’est le seul qui est médecin. Il est aussi le seul à pouvoir prescrire des médicaments, et ses consultations peuvent être remboursées par la sécu. Si tu n’arrives plus à fonctionner normalement ou que cela te demande trop d’énergie, c’est lui qu’il faut aller voir.
Psychologue : il est diplômé d'un master en psychologie (bac+5), et ses consultations ne sont généralement pas remboursées. Il peut accompagner en pro ou en perso, sur des thématiques variées.
Psychothérapeute : il accompagne son patient à mieux vivre. Le psychothérapeute doit avoir un Master et avoir fait 400h de formation en psychopathologie et un stage équivalent d’une durée de 5 mois.
Deux leviers pour diminuer le coût :
Faire financer les soins par l’entreprise. Comme la santé mentale génère beaucoup d’absentéisme, une boite peut avoir intérêt à accompagner ses salariés en amont. Même si c’est pour régler des soucis purement persos. Attention, il faut s’assurer que le salarié pourra échanger avec confiance sans craindre une fuite d’infos à son employeur.
Le partage collectif. Des solutions comme We Talk sont intéressantes parce qu’elles partagent le temps d’un professionnel entre plusieurs personnes. Le coût est donc divisé par le nombre de participants. On pourrait imaginer qu’il est trop difficile de se confier en groupe, mais les résultats semblent positifs. Si une personne se dévoile à côté de toi, tu es plus motivé à te confier toi-même. Évidemment il faut que les personnes d’un même atelier ne se connaissent pas.
Accompagner les jeunes, les plus âgés, et les femmes.
Les 18-24 ans sont ceux qui accordent la moins bonne note à leur santé mentale (6,5/10), et près d’un quart accorde une note de 0 à 4 (22%). Certains se lancent pour les coacher, comme Iamstrong.
Les femmes sont aussi de plus en plus touchées, notamment parce qu’elles supportent une charge mentale élevée. Des programmes comme Les maisons mères aident les femmes entrepreneurs.
Et évidemment les personnes âgées sont toujours aussi isolées. Les modèles de coliving, de maisons communes, ou de cafés intergénérationnels se multiplient. Ma vie au village se crée en Bretagne par exemple, et Chez Daddy est un café super inspirant.
Attention au “mental washing”
Le greenwashing existe parce que certaines entreprises veulent améliorer leur image, mais ne souhaitent pas changer.
Certaines sociétés peuvent être tentées d’investir dans la santé mentale des salariés uniquement pour le marketing, ou pour cocher des cases réglementaires.
Certaines entreprises réalisent du « mental washing » pour tenter de capter une partie de cette croissance en promouvant des approches dépourvues de caractère scientifique.
Retenir les talents
Le gros enjeu des entreprises est aujourd’hui de retenir les talents. On va tous vivre des troubles de santé mentale durant notre vie, d’une manière plus ou moins forte. Investir dans la santé mentale des salariés avec une profonde conviction peut être très puissant.
Le management a un fort impact. Les salariés qui bénéficient d’un management collaboratif sont plus épanouis (78% vs 69% pour l’ensemble des salariés).
Viser l’harmonie pro / perso. Je préfère cette notion à celle d’équilibre pro / perso, comme me le disait aussi Pierre Etienne (Moka). L’équilibre induit une forme d’opposition. Or un employeur peut donner un coup de mains à ses salariés pour les soutenir dans leur vie perso, comme financer du soutien psychologique lors d’un deuil, ou mettre en place la semaine de 4 jours. D’un autre coté, les salariés peuvent avoir envie d’aider leur entreprise. Laurent de la Clergerie a mis la semaine de 4 jours en place auprès de ses 1000 employés. Il explique que lors de coups de bourre les équipes se motivent d’elles-mêmes pour se surpasser, parce qu’elles sont fières de leur entreprise.
C’est tout pour aujourd’hui, merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Plonge dans l’épisode numéro 2 ici pour creuser le positionnement des entreprises existantes dans la santé mentale. Et évidemment tu retrouveras des idées de jobs, des idées de boites à lancer, et des vocaux d’entrepreneurs.
🙏 Un grand merci à Pierre Guilbaud de m’aider à faire découvrir le Plongeoir à un max de personnes, notamment par Linkedin. Je te recommande sa newsletter, qui raconte son cheminement vers l’entrepreneuriat impact, je les lis toutes !
J’ai deux derniers services à te demander :
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À très vite,
Encore une fois une newsletter géniale, saine et instructive, merci beaucoup !
On peut également appuyer sur le fait que chacun devrait se sentir libre de consulter ; en particulier les hommes qui ne consultent que très peu par rapport aux femmes : rapport à la masculinité et à la fierté (?)
Je te souhaite de continuer comme cela, tu fais un super boulot et tu as une manière très intéressante d'apporter l'information : j'adore !
Bonne journée :)
Bonjour Guillaume, je découvre votre article. Merci pour le propos constructif sur des enjeux majeurs de la relation individu-travail-numérique. Bonne continuation dans vos explorations et au plaisir de vous lire à nouveau. Stéphane