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Sep 27Liked by Guillaume

Bonjour,

je suis abonné au plongeoir depuis quelques semaines et j’apprécie vraiment de vous lire ! Vous l'avez peut être déjà fait, mais ça serait intéressant que vous creusiez le sujet de la consommation de viande . Dans cette newsletter vous indiquez que l'on mange "beaucoup trop de viande" et quelques lignes en dessous vous mettez en avant l'importance de "maintenir les prairies"; mais maintenir une prairie ne peut se faire sans élevage de ruminants. Ce sujet est malheureusement trop souvent traité avec beaucoup de manichéisme dans les média ce qui renforce idéologie et culpabilité. Ce que l'on peut croire comme vertueux : "je ne mange plus de viande rouge car ça émet trop de GES" peut aussi entrainer des effets très négatifs comme la contribution à la perte de biodiversité ! J'apprécierai d'avoir votre regard sur ce sujet complexe mais au cœur de pas mal d'enjeux (environnement, économie, culture, ...)

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Merci Aurélie, je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense que notre cerveau a trop tendance à aimer les raccourcis.

- Il faut consommer moins de viande, d'un point de vue macro. Juste parce que c'est quand même fou de se dire que 40% de l'espace dispo dans le monde est utilisé pour cultiver du bétail. C'est 80% de l'espace dispo pour l'agriculture.

- Il ne faut pas non plus bannir le bétail, parce qu'il est par exemple indispensable en agroécologie.

En fait c'est comme toujours dans la vie, le problème c'est l'excès. A la hausse ou à la baisse !

Je ferai un sujet sur la consommation de viande, tu as raison ça sera passionnant à creuser.

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Oct 17Liked by Guillaume

Merci beaucoup pour ces informations très complètes ! Nous sommes totalement alignés sur les constats et le travail à mener, chez EcoTree. C'est pourquoi nous avons rejoint l'organization for biodiversity credits afin de contribuer à déterminer la valeur des crédits de biodiversité et ce qu'ils doivent prendre en compte.

C'est aussi pourquoi nous menons depuis des années des projets de préservation et de reconstitution de nos écosystèmes en France et en Europe, persuadés qu'il faut commencer par balayer devant notre porte. Ce, en emmenant avec nous le plus d'entreprises possible car elles ont un rôle primordial à jouer. La biodiversité doit être considérée dans son ensemble. En ce domaine comme en d'autres, la compensation pose effectivement une question majeure : peut-on réparer ici ce que nous avons détruit là ? A priori non. Donc il faut éviter et réduire. Mais aussi contribuer car il y a du pain sur la planche pour restaurer tout ce que nous avons dégradé. Merci donc pour cette passionnante lettre d'information !

www.ecotree.green

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Oct 4Liked by Guillaume

Quelle plaisante lecture et qui fait réfléchir à notre impact. Merci pour ces informations et conseils précieux qui doivent être partagés au max autour de nous.

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Merci !

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Merci Ingrid et Guillaume pour ces informations. La tâche est immense mais il faut rester positif et essayer de faire bouger les choses !

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Sep 27Liked by Guillaume

Toujours aussi passionnant et positif, optimiste ! Merci Guillaume

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J'attire votre attention sur une initiative de producteurs bio pour mesurer la biodiversité : le BiodiScore https://biodiscore.bio/

C'est un label qui, plutôt que d'essayer de chercher le Graal de la mesure exacte de la biodiversité, fait le choix d'au contraire simplifier la chose à l'extrême, en ne mesurant qu'une des conditions de la biodiversité : la diversité végétale des cultures.

Il s'agit principalement de mesurer l'effet "mosaïque" des cultures, en partant du principe que si sur une surface donnée, il y a plein de petites parcelles avec des cultures différentes séparées par des haies, il y a de fortes chances que la biodiversité soit bien meilleure (y compris au niveau des insectes , des oiseaux, des mammifères et de la vie du sol) que s'il n'y qu'une seule parcelle avec une seule variété dessus.

Du coup, il est possible de connaître ce biodiscore simplement en remplissant un tableau avec les informations que chaque agriculteur a déjà rempli dans sa déclaration PAC. En 1h ou 2, la mesure est faite, et donne une idée du niveau de favorabilité(?) à la biodiversité d'une exploitation agricole. Et en même temps, le tableau permet de voir tout de suite les critères qui permettraient d'augmenter ce score.

C'est évidemment simpliste et réducteur par rapport à la complexité de la biodiversité, mais ça a l'avantage de pouvoir être mis en œuvre très simplement, à moindre coût, et de manière massive.

Ce n'est pas une startup, il n'y a rien à vendre, juste une adhésion à prendre pour pouvoir utiliser l'outil.

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