Vers la fin de l'usage unique (2/2)
Inspirations d'emballages réemployables, idées de boîtes, vocaux d'entrepreneurs... on crée un futur qui nous emballe ?
Hello les plongeurs, voilà la newsletter #41.
Vous êtes 21 000 à avoir lu le 1er épisode sur le réemploi. Si tu ne l’as pas lu, plonge ici. Cette semaine on passe à l’action.
Avant ça je veux te parler d’un projet génial qui m’a beaucoup touché, parce que je vis avec une maladie chronique. Elle me laisse assez tranquille, mais je sais à quel point ça peut altérer la qualité de vie.
1 actif sur 4 est touché par une maladie ou un handicap, et 70% disent que ça impacte négativement leur vie pro. Tu m’étonnes !
Bref, mon sponsor du jour est Zest for Life. C’est une boîte canon, et ils ont besoin d’un petit coup de main :
C’est qui ? Alice du Verne (ex Drivy, The Family, Merci Socrate), Élodie Basset (experte en programmes d’Education Thérapeutique depuis 12 ans), en association avec le startup studio Imagination Machine.
Leur produit ? Un programme pour permettre à tous les salariés de concilier carrière et maladie.
Ils en sont où ? 50 établissements de santé prescripteurs, et déjà 3 grosses entreprises clientes en 4 mois.
Comment les aider ? Ils recherchent des entreprises qui veulent accompagner leurs salariés, et des experts et Business Angels pour avoir du feedback.
Si ce n’est pas déjà fait tu peux aussi :
Rejoindre la communauté Plouf, pour trouver un(e) cofondateur(trice) ou booster le lancement de ton projet.
Devenir sponsor du Plongeoir : il suffit de répondre à l’e-mail. Tout est booké jusqu’au 1er novembre (😊), sauf une dernière dispo en août… elle est pour toi ?
Lire les précédentes newsletters.
C’est partiiii
Si tu as 1 minute
Inspirations 👏 : Les emballages réemployables se déploient dans tous les secteurs. Le réemploi se développe dans les produits d’hygiène (ex Pimpant) autant que dans le e-commerce (ex Hipli). On voit le retour de la consigne dans les bouteilles (ex le Fourgon). Les épiceries et Drive sans emballages se multiplient, et les services qui vont avec aussi (ex Uzaje sur le lavage).
Jobs ☝️ : De belles offres, comme Co-founder & COO de Fasten dans le médical, Head of Engineering (Tilt Energy), Sales chez Omie ou L’Etincelle.
Ps : si tu cherches, dis-le nous ici ;)Idées de boîtes 💥 : Polybags réemployables, conserverie avec bocaux consignés, pots de peinture réutilisables, vrac préemballé en supermarché, ou encore réemploi dans le médical : je suis certain qu’une de ces idées va t’emballer.
Vocaux 📣 : Mathilde (qui s’occupe de la consigne chez Oé), Charles (Le Fourgon), ou encore Léa (Hipli) nous donnent leurs conseils à l’oral. C’est parti !
Si tu as 10 minutes
Au programme :
Inspirations : les projets existants.
Jobs : ils recrutent.
Idées de boîtes : on plonge ?
Vocaux : conseils d’entrepreneurs.
Allez go
Cet e-mail sera coupé avant la fin. Lis-le directement dans ton navigateur ici 👇
1. Inspirations 👏 : les projets existants.
Bouteilles en verre 🍺
Oé : marque de vin engagée et BCorp, qui consigne ses bouteilles de vin. Retrouve le vocal de Mathilde tout en bas👇
Le Fourgon : livraison à domicile de boissons. Ils récupèrent, lavent et réutilisent les bouteilles pour d’autres commandes. La Tournée et Drink Dong sont des boîtes similaires.
Météor : brasseur Alsacien qui consigne ses bouteilles pour sa production de bières.
Auum : micro machine lave-verre pour les entreprises comme alternative aux gobelets en plastique jetables. On en jette 5 milliards par an. Quelle belle idée ;)
Soofût : réemploi de fûts de bière.
Produits d’hygiène 🧴
Pimpant : livraison de produits d’hygiène rechargeables à la maison (refill at home). Tu te fais livrer chez toi le produit brut, et le contenant est, lui, réutilisé continuellement. Autres boîtes sur le même créneau : 900 Care.
Maison Hadenn : exemple de marque de shampoing rechargeable très quali.
Zeste d’Evidence : créent des alternatives textiles aux objets à usage unique des foyers (éponge lavable, sac-poubelle lavable…). Leur fondatrice Mathilde a créé cette boîte à 17 ans 🙃
Ears360 : alternative aux cotons-tiges jetables, en silicone réutilisable.
L’alimentaire 🌽
Day by Day : réseau de 100 épiceries pour faire ses courses du quotidien en vrac et en contenants consignés réemployables (Refill on the go). Beaucoup d’autres magasins similaires se multiplient, comme Miyam (7 épiceries zéro déchet en Ile de France), ou La recharge.
Le drive tout nu : réseau d’une dizaine de drives, cofondé par la super énergique Salomé et son mari. Tu achètes toutes tes courses en bocaux consignés, que tu ramènes à chaque fois au moment de la commande suivante (Return on the go).
Berny : gamme de contenants inox fabriqués en France spécialement conçus pour le réemploi. Ils les intègrent en supermarchés pour que des plats consignés puissent y être vendus, et ils gèrent le lavage et la logistique. Ps : petit kiff sur le nom, Berny est une référence au Bernard Lhermitte, qui réutilise les coquilles vides.
Bini : couverts et contenants réutilisables fabriqués en France. Vendus en ligne, en entreprise ou dans les restaurants de vente à emporter. Objectif zéro déchet pour les pauses dej.
Vytal (Allemagne, 2019) : contenants réutilisables pour la vente à emporter. Les utilisateurs téléchargent l’app, puis utilisent ces emballages proposés par les restaurants sans payer de consigne à chaque fois. Après 14 jours, ils doivent avoir rendu un contenant, sinon ils sont prélevés de 10 euros. Autre boîte : Mapak
Useo : PME française qui agit partout où sont servis des plateaux-repas (ex : transports, entreprises, etc.) pour les faire migrer vers des contenants réutilisables. Autres projets : Les boîtes Nomades ; Bloup.
Fricots : frigos connectés de produits locaux en bocaux, positionnés dans les entreprises. Ils lavent et réemploient les bocaux.
Packtic : lorsque l’emballage disparaît, l’information aussi. Packtic développe des solutions digitales pour la traçabilité des produits vendus en vrac et la communication auprès des consommateurs. Autre boîte de packaging digital : Mayam.
Ifco (Allemagne, 1994) : un des leader mondiaux des bacs réutilisables pour les produits frais alimentaires.
Emballages 📦
Hipli : colis réutilisables et consignés. Entreprises similaires : Opopop, Lulupack (Vietnam) ; Livingpackets.
Infl8 : Pochette d’emballage réutilisable garantie sans casse grâce à un système de gonflage intégré. Autre boîte : Obiwe
Réutec : colis textile réutilisable. Autres exemples : Opack, ou Mobius pack.
Carton Vert : ils collectent des cartons en bon état, qu'ils soient neufs ou déjà utilisés, puis ils les revendent à prix compétitifs. Plus de 1000 tonnes déjà réemployées.
Pandobac : solution de réemploi d’emballages pour le transport de denrées alimentaires.
Ecklo : alternative durable au film plastique pour l’emballage de palettes. Leur solution est réutilisable 150X.
Abeego (US) : Remplace le film plastique de cuisine par des emballages réemployables à base de cire d’abeilles. Un équivalent français : L’abeille qui emballe.
Les collecteurs de contenants 📥
Bibak : bornes de collecte pour démocratiser le réemploi d’emballages dans la restauration (cantines, entreprises, fast-foods…)
Lemon Tri : machines de déconsigne pour collecter les emballages à réemployer auprès des particuliers. On les appelle aussi RVM, pour “Reverse Vending Machine”. Autres boîtes : Tomra (80 000 machines dans plus de 60 pays) ; La Déconsigne, TheKeepers.
Uzaje : lavage industriel pour réemploi des contenants. A également créé la machine Destick capable de retirer l’étiquette et de revendre la bouteille à n’importe quel client.
Événementiel 🎉
Bonsigne : Traiteur événementiel 100% végétarien et zéro déchet. Livre les contenants et les récupère à l’issue de la réception.
Muto event : collecte les décors et aménagements éphémères en fin de salons contre rémunération, pour les mettre gratuitement à disposition d’associations partenaires.
Le conseil 🤝🏻
Bocoloco : conseil et technos pour aider les entreprises de retail à mettre en place du remploi.
Bako consigne : conseils et services pour la collecte, le lavage, le choix du contenant dans la restauration.
Logistique 🚛
La palette rouge : service de location de palette pour la chaîne de valeur des acteurs de la grande consommation.
Associations 🙏
Réseau vrac et réemploi : unique réseau national des entreprises du réemploi des emballages et de la consommation vrac. Tu y trouveras toutes les ressources dont tu peux avoir besoin, comme cet excellent baromètre.
Rebooteille : coopérative de réemploi de la bouteille en verre dans la région du Rhône. Des initiatives se développent partout en local, comme Joyons (Paris) ; Haut la consigne (Nord), Alpes Consigne (Rhône Alpes), Pampa Consigne (Auvergne) ; La Consigne de Provence (PACA), IdVerre Reemploi (Normandie)…
2. Jobs ☝️: ils recrutent.
Sur le sujet du réemploi :
Auum (micro machines de lavage de verres en entreprise) : responsable qualité, customer success, senior account executive, il y en a pour tous les goûts.
Lemon Tri (collecte pour réemploi) : responsable administratif et financier
Autres offres dénichées par We look UP, studio de recrutement dédié impact :
Fasten (medical) : Co-founder & COO
Tilt Energy (optimisation énergie) : Head of Engineering
L’Etincelle (école des techniciens de la transition énergétique) : Sales B2B - L'Etincelle et Senior marketing manager
Omie (épicerie en ligne agriculture régénératrice) : Business Developer HRI
Tu veux rejoindre une boîte impact, mais tu n’as pas encore trouvé le job idéal ? On peut t’aider. Dis-le nous ici.
3. Idées 💥 : on plonge dans le grand bain ?
Ce que je ne lancerais pas aujourd’hui
Beaucoup d’acteurs du réemploi se sont lancés suite à la loi AGEC, qui veut progressivement mettre fin à l’usage unique. C’est le cas en restauration (ex Uzaje, ou Pyxo qui a fermé).
Le problème : les contrôles sont trop peu fréquents pour le moment, donc les volumes de réemploi sont souvent faibles. Je ne pense pas qu’il faille lancer une boîte aujourd’hui en se disant “la loi AGEC l’oblige, tout le monde va suivre.”
Ce à quoi je réfléchirais
Un polybag en réemploi
Lorsque les vêtements sont envoyés du fournisseur au distributeur, ils sont emballés généralement dans des polybags en plastique. Il ne semble pas exister de solution probante en réemploi aujourd’hui.
Il faudrait analyser les alternatives comme les polybags textiles. Picture a creusé le sujet et le raconte ici. Comme c’est un produit invisible du consommateur, il faudrait viser les marques qui veulent diminuer leur empreinte.
Comme c’est un trajet récurrent du fournisseur au distributeur, il est assez simple de gérer la logistique et la collecte.
Une marque consignée
Je trouve l’exemple de Oé très inspirant. C’est une marque de vin engagée, dont la bouteille est consignée. Les consommateurs sont invités à déposer leurs bouteilles dans un point de collecte du réseau Vrac.
Si ton objectif est de créer une marque alimentaire engagée, inspire-toi de leur histoire pour lancer ton produit.
Par exemple, pourquoi ne pas lancer une marque de repas engagée dans des bocaux consignés ? Une conserverie dont la consigne serait une valeur centrale ? Ideel Garden fonctionne bien, avec un modèle de frigos connectés. Il existe aussi boco.
Rayon de vrac pré-emballé
Le vrac est nécessaire, mais il a du mal à survivre à l’économie de la flemme. En supermarché, le consommateur va plus facilement acheter du fromage, du poisson ou de la viande au rayon “pré-emballé”, pour éviter de faire la queue à la découpe.
Dans le cas du rayon vrac, il faut venir avec ses contenants et se servir soi-même. Souvent le rayon est sale. Je ne condamne pas du tout ces rayons qui sont fondamentaux, mais ils n’arrivent pas encore suffisamment à convaincre.
Est-ce qu’on pourrait imaginer un supermarché où tous les formats “préemballés” sont fournis dans des emballages réemployables ?
Idéalement il faudrait que le client ait téléchargé en amont une app et qu’il y ait enregistré sa CB. En effet, il faut qu’il puisse être prélevé de X€ s’il n’a pas rapporté un emballage 2 semaines après l’avoir pris. C’est le cas de Vytal dans la restauration allemande.
Un client qui a téléchargé l’app et veut du réemploi, aura intérêt à en trouver partout, et pas uniquement dans ce supermarché. Il faudrait donc créer l’app + les contenants standardisés et la logistique, puis convaincre à la fois des supermarchés, mais aussi des restaurants de vente à emporter, des commerces de bouche etc.
Tu pourrais proposer aux supermarchés un corner de vente de produits avec emballages en réemploi. Tu gères tout le rayon, et tu laisses 15-20% du CA au supermarché (ex de fonctionnement chez Sushi Shop Corner, et autres corners en GMS). Ils acceptent généralement ce format de concession là où ils ont de la difficulté à déployer eux-mêmes. Le réemploi rentre peut-être dans ces cases.
La peinture
Il ne semble pas exister de modèle de réemploi pour des pots de peinture. Chaque pot terminé est jeté. La complexité est évidemment le lavage.
Est-ce qu’il existerait un marché de récupération de pots vides pour les nettoyer et les réutiliser ? Un film qui pourrait protéger le pot de la peinture ?
Est-ce qu’il pourrait exister un marché pour une marque de peinture engagée, avec pots consignés ?
Le médical
Le domaine de la santé est le royaume de l’usage unique. C’est logique, puisque les notions d’hygiène y sont primordiales. Si un hôpital décide de réutiliser un produit, il devient responsable des conséquences. Par contre, c’est un coût monstrueux et chaque acteur commence à y réfléchir.
Creuse le sujet : il existe forcément certains produits dont la problématique de risque sanitaire peut être maîtrisée avec du réemploi ? Rapproche-toi de personnes qui connaissent le monde médical de l’intérieur.
Les marges peuvent probablement être intéressantes. En revanche, les complexités réglementaires sont évidemment très présentes. Le médical n’est pas un bien de consommation comme les autres. Voici une analyse pertinente du potentiel.
C’est terminé pour les idées. Pour aller un peu plus loin, voilà un doc qui résume bien le potentiel de réemploi selon les secteurs.
4. Vocaux 📣 : conseils d’entrepreneurs.
Pour finir voici les ressentis de 3 super expert(e)s et entrepreneurs qui travaillent à dynamiser le réemploi.
Léa Got, co-fondatrice d’Hipli
Ce que je retiens du vocal de Léa :
Apporte une vraie valeur d’usage : il faut faciliter le geste du réemploi. Exemple chez Hipli : on pourra mettre directement le colis dans sa boîte aux lettres, et on n’aura plus besoin d’imprimer l’étiquette.
Si 25% des gens adoptent un comportement, tout le monde suit : voilà l’objectif.
Il faut être compétitif en prix, même si c’est dur.
La loi AGEC n’est pas assez contraignante, mais si on prend du recul, on est un des pays les plus engagés au monde sur le sujet.
Il faut mesurer l’impact concrètement, pour éviter les fausses bonnes idées.
Mathilde Pasquier, responsable logistique chez Oé (vin consigné).
Ce que je retiens du vocal de Mathilde :
Il faut accepter que tout ne soit pas parfait dès le début : tous les flux logistiques et les habitudes sont à transformer.
Inspire-toi de ce qui existe en France et à l’étranger (ex en Allemagne).
Il faut être convaincu, pour embarquer tout le monde autour de soi.
Charles Christory, co-fondateur du Fourgon
Ce que je retiens du vocal de Charles :
Il faut être résilient et plein d’énergie pour faire changer les habitudes des gens.
Les modèles économiques sont fragiles : la loi AGEC voulait qu’en 2023 on soit à 5% d’emballages réemployables, et on a atteint 0,66%.
Vois grand : l’alimentaire est super concurrentiel, c’était presque une obligation pour nous de jouer gros pour transformer la filière. Engage-toi là où les enjeux sont massifs, et vas-y avec ambition.
Merci beaucoup à Alice qui a co-écrit ce plongeon avec moi, et à Archibald pour le coup de main.
Merci aussi à Pierre et sa super newsletter, il m’aide à communiquer ce contenu au plus grand nombre, notamment par Linkedin.
J’ai deux derniers services à te demander :
Mets un petit like / commentaire avec ton ressenti, ça ne mange pas de pain et ça fait du bien.
Si tu as trouvé cette newsletter utile, partage-la. C’est uniquement comme ça que ce projet grandit.
À très vite,
Guillaume
Hello Guillaume 😁
Merci encore pour cette double-newsletter ! 📧
Concernant les polybags entre les fournisseurs et les distributeurs, 2 freins à cela :
-> une majorité des fournisseurs, souvent hors Europe, sont très peu concernés par ces considérations environnementales. 🇪🇺♻️
-> Des supply chain plus longues : mécaniquement le taux de retour sera amoindri (le risque de perte plus élevé car plusieurs intermédiaires) et la durée des cycles de retour sera plus longue. 🔄
Le réemploi semble plus adapté pour des supply chain locales & fermées.
Mais le cas de Picture montre que cela est possible dans certains cas, notamment si il y a une forte prise de position des distributeurs.💡
Cela fonctionne aussi avec l'exportation : quelques entreprises (du luxe 👜) arrivent à se passer d'emballages/sur-emballages pour des trajets internes, mais au moment de passer la frontière, tout cela est malheureusement reconditionné pour supporter une supply chain longue (car risque de perte, faible taux de retour).
Hâte de découvrir les prochaines thématiques 😁
Bon courage pour ton projet Plouf 🚀
Victor
PS : merci pour la mention #teamMOBIUSpack 😎
Merci pour ces éléments.
Il y a quand même certaines choses qui m'interpellent : la machine à laver les verre ?! au boulot on a un truc révolutionnaire : un évier !! Idem pour le sujet des couverts ré-employables : bah en fait ça existe déjà. Il faut simplement revenir à du bon sens sur certains sujets, et pas vouloir réinventer des nouveaux besoins sous prétexte d'écologie...
Et en parallèle de toutes ces solutions, les marques ont intérêt à surtout réduire l'emballage inutile encore beaucoup trop présent, et à optimiser. Combien de fois je peste quand je reçois un colis : un énorme carton, à moitié vide !! outre le carton surconsommé, le transport utilisé pour transporter... du vide !! Je suppose donc que le surcoût de la matière et du transport n'est pas encore assez important pour que les entreprises s'attaquent à ces sujets de manière sérieuse ...