Agriculture : le mercato du siècle
200 000 fermes vont être à vendre, soit 50% des fermes françaises. C'est un levier massif. Plongeons dans l'agriculture de demain.
Hello, voilà la newsletter du Plongeoir #3.
J’espère que tout roule pour toi. De mon côté c’est génial, j’apprends, j’essaie, je m’adapte entre chaque édition.
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Agriculture : le mercato du siècle
Constat 🧐 : 200 000 fermes vont être en vente en 10 ans, soit 50% des fermes françaises. On est à un virage. Soit elles sont achetées pour produire en conventionnel. Soit elles sont fléchées et transformées pour améliorer leur impact.
Sujet 🤔 : l’agriculture est responsable de 21% des émissions de gaz à effet de serre en France. C’est aussi le premier levier disponible pour séquestrer le carbone de l’air. Il faut développer l’agroécologie et l’agriculture régénératrice.
Inspirations 👏 : FEVE, Eloi et Terre de liens accomplissent un travail incroyable pour organiser la transition de dizaines de fermes chaque année. C’est pourtant une goutte d’eau dans un océan de fermes. Il faut multiplier les solutions.
Idées 💥 : méga fermes en agriculture régénératrice, formation des néo agriculteurs, franchise de fermes, ou encore ponts entre grands groupes et producteurs. Il y a du pain sur la planche, mais ça donne la patate.
Si la machine à café est en panne (10 min)
Au programme :
Constat : 200 000 fermes à vendre.
Sujet : quel type de ferme multiplier ?
Inspirations : le marché commence.
Idées : on plonge dans le grand bain ?
Allez go.
1. Constat 🧐 : 200 000 fermes à vendre.
En 50 ans, la France a perdu 75% de ses fermes. Boum.
Impressionnant ce graph en escalier ? Attends-toi à une version via Ferrata bientôt.
Sur les 400 000 fermes que compte la France aujourd’hui, 200 000 vont être à vendre dans les 10 prochaines années. Le baby-boom fait son effet, et 55% des agriculteurs ont plus de 50 ans. D’ici 10 ans, la moitié d’entre eux vont partir à la retraite.
7 millions d’hectares vont devoir trouver preneur. Un sacré Monopoly.
Si on suit la logique du graph, ces terres ne seront pas souvent transmises à un nouvel agriculteur qui s’installe. Ce sont les voisins qui s’agrandiront encore et encore.
Quel est le problème ? Un agriculteur qui s’agrandit va standardiser :
Il produira moins diversifié.
Il vendra moins en direct.
Il continuera à capitaliser sur les engrais et pesticides.
Bon, ça reste mieux qu’un hold-up d’entreprises chinoises non ? En 2016, le pékinois Reward, achetait d’un coup de baguettes (magiques) 1700 hectares de céréales dans l’Indre et l’Allier pour sécuriser ses approvisionnements. Whaaat?
Heureusement, Le 23 décembre 2021 la loi a changé avec pour objectif de “lutter contre la concentration excessive des terres et leur accaparement”. Depuis le 1er mars 2023, les cessions de parts de sociétés agricoles sont soumises à un contrôle de l’Etat.
2. Sujet 🤔 : quel type de ferme multiplier ?
Il n’y a malheureusement pas que de l’amour dans le pré aujourd’hui.
L’agriculture est responsable de 21% des émissions de gaz à effet de serre en France. C’est le deuxième contributeur après le transport.
C’est aussi le premier levier disponible pour séquestrer le carbone de l’air.
À l’échelle planétaire, le stock de carbone organique des sols représente de l’ordre de 2400 Gt de C, soit le triple de la quantité de carbone contenue sous forme de CO2 dans l’atmosphère (800 GtC). Stocker du carbone dans les sols français, INRA 2019
Si on veut bosser sur un sujet à impact, l’agriculture c’est le double effet kiss cool. On diminue les émissions et on augmente la séquestration en même temps.
Le monde agricole se transforme, une saison à la fois. Le pourcentage de pesticides les plus nocifs pour la santé, est quand même passé de 28 % en 2009 à 12 % en 2020, mais les objectifs de réduction sont loin d’être atteints. Les ventes de pesticides en Europe sont mêmes beaucoup trop stables alors que l’objectif fixé est de diminuer de 50% d’ici 2030 en Europe et d’ici 2025 en France. C’est demain.
On déploie l’agriculture bio partout et c’est réglé ?
Au risque de décevoir, je ne suis pas certain que ça soit une solution magique.
Aucun engrais ni pesticide chimique ne peut être utilisé en bio, sauf dans certains cas très définis. C’est une excellente chose. Mais la plupart des producteurs bio compensent par un travail intense du sol pour retirer les mauvaises herbes sans herbicide. Parfois ils utilisent intensément des produits non chimiques, comme le cuivre.
L’objectif n’est pas de jeter la pierre au bio, qui souffre fort en ce moment. Il faut soutenir ces producteurs. Le bio est nécessaire, et j’en suis un gros consommateur.
Mais le bio n’est pas une fin en soi, plutôt une étape importante.
L’idéal n’est pas de remplacer un pesticide chimique par un pesticide organique. C’est de ne plus en avoir besoin. C’est un peu comme avec la bouteille en plastique : l’idéal n’est pas de la fabriquer en bioplastique. Mais d’utiliser une gourde.
Cet objectif de résilience avec moins d’intrants est celui de l’agroécologie.
L’agro-quoi ?
L’agroécologie, c’est ce que l’agronomie n’aurait jamais dû cesser d’être.
Marc Dufumier*, agronome
*Une petite pensée en passant pour lui. Il a dû entendre 1000 fois la même blague sur son nom depuis qu’il a choisi ce magnifique métier.
Une ferme agroécologique est le mix parfait entre performance économique, sociale, et environnementale.
La profitabilité est importante à souligner, parce que les modèles agricoles sont souvent fragiles. Les aides représentent 47% des revenus des producteurs en moyenne. Pire, ils n’ont pas toujours toutes les clefs.
“Moins d’un agriculteur sur deux connaît son prix de revient.”
Terre-net, mars 2020
Comment on s’y prend pour transformer les fermes en agroécologie ?
Il faut replanter les haies dont 70% ont été détruites depuis 1950 sachant qu’on en perd encore 20 000 km par an en 2023, et développer les couverts végétaux entre les cultures pour ne jamais laisser la terre nue. Culotté.
Il faut commencer par s’occuper des sols, pour qu’ils soient en bonne santé. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’agriculture régénératrice.
Yvon Chouinard (fondateur de Patagonia), faisait déjà l’apologie de la “Regenerative Agriculture” dans son livre publié il y a presque 20 ans. La start-up Omie lancée notamment par Christian (ex fondateur de Vestiaire Collective) ne jure que par ça, et les grands groupes alimentaires comme Nestlé aussi.
Ça serait ça la solution alors ? Une agriculture régénératrice ?
« l’Agriculture Régénératrice est une forme aboutie de l’agroécologie combinant : (…) la réduction, voire la suppression du travail du sol, la couverture permanente du sol et la diversification et l’allongement des rotations ; les principes de la protection intégrée des cultures (un ensemble de techniques qui visent à limiter l'usage de produits phytos, ndlr) ; l’intégration poussée entre culture et élevage ; l’agroforesterie (par exemple les haies, ndlr) ; la restauration de la santé du sol et sa "recarbonation"»
Interview de chercheurs de l’Inrae et de l’INPT, pour l’Usine Nouvelle
Il faudrait une agriculture :
Résiliente et profitable avec moins d’intrants et de pesticides, donc agroécologique.
Focalisée sur l’état des sols pour les régénérer, donc régénératrice.
Comment on fait chef ?
Soyons positifs et ambitieux. 20 000 fermes par an vont être à vendre. Si on s’y met dès maintenant, 50% de l’agriculture peut devenir régénératrice en 10 ans. Bam !
Cet email sera probablement coupé avant la fin malgré moi par ta boîte mail… N’hésite pas à le lire plutôt dans ton navigateur pour le voir en entier.
3. Inspirations 👏 : le marché commence.
Tu connais la SAFER ? Rien à voir avec une société d’autoroutes, la SAFER est là pour contrôler la transmission des fermes. Elle privilégie les jeunes agriculteurs avec un diplôme agricole, pour un premier achat de ferme.
La taille moyenne d’une ferme française est de 69 hectares. En Roumanie, un modèle moins réglementé a permis à Abou Dhabi de racheter une ferme de 56 000 hectares. Aïe. Taille is the limit.
Malgré la présence de la SAFER, les fermes sont très chères. Il faut dépenser 6 000 € en moyenne en France pour acheter un hectare.
L’inspiration du jour c’est Ferme en vie (FEVE). Cette entreprise à mission a été créée en 2021. C’est une foncière qui achète puis loue la ferme au nouvel agriculteur avec option d’achat au bout de 7 ans.
Ça permet à l’agriculteur de commencer par investir dans son matériel et dans la transition agroécologique, sans se soucier du remboursement des terres. La transformation d’une ferme est toujours un défi financier. Il faut plusieurs années avant que le sol ne se régénère et devienne productif avec moins d’engrais et de pesticide.
Une fois la transition effectuée et son modèle stable, l’agriculteur peut décider d’investir ou non dans les terres en décidant de lever ou non l’option d’achat FEVE. Superbe.
L’argent de la foncière est mobilisé grâce à l’épargne. Tu peux investir dès 500 euros. C’est certes moins rémunérateur que d’investir dans la crypto en 2015, mais ça offre une sécurité car la terre est une valeur refuge. Parfait pour que nos sous y dorment au chaud.
Si tu peux, n’hésite pas à investir dans des terres chez Ferme en Vie, Terre de Lien, Miimosa, ou Hectarea. Écoute ce podcast si tu veux creuser.
FEVE a permis l’installation de 12 agriculteur(rices), et la transition agroécologique de 500 hectares. Leur objectif est d’atteindre l’installation de 300 fermes par an. Je te recommande ce podcast de GDIY avec le cofondateur Marc Batty.
4. Idées 💥 : on plonge dans le grand bain ?
Des idées de job.
Quatre idées de boîtes à lancer.
Un projet intrapreneuriat.
Allez go.
Trouve un job
Eloi est une autre magnifique aventure lancée par Maxime et François. Ils permettent à des agriculteurs de céder leur ferme à une grappe de petits producteurs. Leur équipe grandit.
Terre de Lien est une association solide depuis 20 ans. Ils ont installé 20 agriculteurs en 2020 sur 260 hectares. Ils recrutent, fonce.
Miimosa est un acteur exceptionnel pour le financement de l’agroécologie, plutôt en prêt et pas uniquement axé sur la reprise de ferme. Ils recrutent régulièrement.
Dans ce thème “investisseurs”, n’hésite pas à contacter Mirova et Maif transition.
Hectarea est une nouvelle start-up dans l’écosystème, qui veut permettre à tous d’investir dans des fermes. Ils cherchent par exemple en marketing.
Deviens agriculteur
L’idée certainement la plus Claas, c’est évidemment de t’installer en reprenant une petite surface pour produire et distribuer localement. Eloi, Terre de Liens et Feve seront tes meilleurs amis. Guillaume (aka Georges), ex 1er salarié Agricool, vient de changer de vie et de se lancer dans l’aventure. Une visio commune sur Discord avec tous les intéressés ?
Développe des méga fermes régénératrices
Si Terre de Lien, FEVE, et Eloi montrent tout leur potentiel, ils permettront la transition de 1000 fermes par an, sur les 20 000 à reprendre. Il faut trouver d’autres axes.
Je crois beaucoup aux méga fermes en agriculture régénératrice.
Bon Guillaume, tu décris juste au-dessus que plus la ferme grossit et moins l’impact est bon, et tu proposes des méga fermes ? T’as mangé du chanvre ?
Quand on pense au nombre de fermes qui vont de toute façon partir à l’agrandissement si rien n’est fait, il ne faut pas s’arrêter à la multiplication de petites fermes. Une ferme de 400 hectares en agriculture régénératrice est préférable à 4 fermes de 100 hectares avec une gestion conventionnelle.
En 2020, la ferme de la Granja (170 hectares) a été rachetée par Boris Spassky et Martin d’Archimbaud qui fondent alors Greenpods. Leur objectif est de relocaliser la production d’amandes, dont 80% de la production vient de Californie. Ils ont levé 3,5 millions d’euros en dehors de l’achat des terres, qu’ils ont financées via une autre levée de fonds avec Maif Transitions. Ils transforment la ferme en agriculture bio et régénératrice.
“Notre ambition est de sortir 2000 hectares de l’agriculture intensive d’ici 36 mois” Martin d’Archimbaud
C’est une démarche agroécologique intéressante car malgré sa taille, c’est un modèle qui emploie plus de monde (social), est plus rentable (économique), et a un impact positif sur l’environnement (agriculture bio et régénératrice).
Projet #Farmax : Identifie une grosse surface agricole à reprendre et transforme-la en agriculture régénératrice.
Sur un nouveau marché
Analyse les tendances et développe une nouvelle filière : l’amande est un substitut au lait de vache, très porteur. Le sarrasin est en croissance. Croise aussi les besoins d’autres industries, comme le bâtiment et les isolants (cf newsletter sur les matériaux de demain).
Sur du maraîchage géant
Tu pourrais diversifier un maximum la production pour pouvoir distribuer en local. Produire des dizaines de fruits et légumes différents. C’est possible, même sur une grosse surface.
Pourquoi les agriculteurs ne le font pas ? Comparativement à une ferme céréalière, produire via un modèle de “maraîchage géant” nécessite de grandes équipes et plus de complexité.
Ce type de ferme pourrait bénéficier d’économies d’échelle par sa taille par rapport à du maraîchage classique, tout en bénéficiant fortement aux consommateurs, employés, et à la planète.
Dans tous les cas (sauf si ton papa est Elon), tu devras lever des fonds auprès d’institutionnels mais aussi de business angels, à la fois pour acheter la ferme, puis pour la transformer. Il faudra manager de larges équipes. Écoute ce podcast pour creuser.
Crée une école
Eloi et Feve remontent qu’il est long de former les néo agriculteurs qui se reconvertissent. Vouloir changer de vie et quitter Paris pour produire des carottes et des pommes de terre c’est magnifique, mais il faut se former. Les formations agricoles sont parfois poussiéreuses.
Hectar fait bouger les lignes, et propose une formation intensive sur 5 semaines à raison de 22h/semaine. Ils proposent aussi de coacher des agriculteurs qui se lancent.
D’autres formations existent via Fermes d’avenir, ou agroecologie.org. Aux US, la plateforme Terra.do propose quelques formations agriculture régénératrice.
Projet #Bottecamp : un format “Le Wagon” de l’agriculture régénératrice.
Former aux enjeux de la reprise d’une ferme, en ligne ou en présentiel. Des déplacements sur le lieu des fermes permettraient de se projeter sur la réalité du travail au quotidien.
De nombreux échanges et témoignages de personnes qui ont changé de vie les années précédentes pour devenir agriculteurs enrichiraient la formation.
Un véritable esprit de promo permettrait d’apprendre ensemble et de se soutenir mutuellement dans ce changement de vie.
Lance une franchise de fermes
Chaque producteur est unique et il ne faut pas chercher à uniformiser l’agriculture. Pour autant, beaucoup de candidats à l’agriculture hésitent par peur de se planter financièrement. La fameuse peur de les chèques.
Projet #Mcferme :
Collecter les témoignages et données de tous les succès et échecs de lancements de fermes en agriculture régénératrice.
Construire un modèle de franchise agricole qui a 10X plus de chance d’être profitable tout en ayant plus d’impact.
Les agriculteurs en devenir pourraient se lancer avec moins d’appréhension. Les investisseurs auraient plus confiance dans la profitabilité future des projets. Des synergies permettraient de commercialiser en commun.
💡 Aucun exemple important de réseau de franchise de ferme ne semble exister. La franchise “Bienvenue à la ferme” permet la mise en place de cueillette à la ferme, mais c’est très spécifique à ce mode de distribution.
Patron on a transformé une ferme (intrapreneur)
Feve, Eloi, Terre de lien : chacun essaie d’accompagner l’accès au foncier. C’est un des premiers freins à lever pour faciliter l’installation. 7 millions d’euros ont été levés en 7 ans chez FEVE. Il faut financer 7 millions d’hectares. Allons plus vite.
Projet #Farmoney : imagine qu’une entreprise finance la transition de fermes voisines de son siège. Ces fermes passeraient d’une agriculture conventionnelle à une agriculture régénératrice, via de magnifiques projets.
Les salariés viendraient visiter et seraient fiers d’en faire partie. Très puissant pour la marque employeur.
L’entreprise pourrait sécuriser en partie ses approvisionnements. Utile, vu les crises en cours et à venir.
Ces investissements peuvent permettre une compensation carbone par l’achat de crédits. Des intermédiaires existent déjà, comme Terre à Terre. Mais l’idée serait de créer un lien privilégié et direct entre la ferme et l’entreprise.
Pourquoi ne pas créer des foncières pour investir dans les terres et les louer au producteur via un BRE (Bail Rural à clauses Environnementales) ? Ce bail rural est accompagné de clauses comme la préservation de l’eau, la biodiversité, les sols, le label bio. Les agriculteurs seraient à terme propriétaires de leur outil de travail, grâce à une option d’achat à 7 ans.
Des centaines de millions d’euros pourraient ainsi être fléchées et permettre à des centaines de fermes de se transformer.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Si une de ces idées te chauffe autant que le climat, retrouve la communauté du Plongeoir sur Discord pour en parler.
Tu peux aussi lire les deux précédentes newsletters : Les matériaux de demain, et Sky is the limit.
J’ai deux derniers services à te demander :
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Guillaume
Très chouette cette newsletter !
Chez Neptune Elements, on essaie de participer à l'agriculture de demain grâce à la culture des algues. Je pense que c'est un sujet sur lequel tu pourrais bien aller dans les prochains plongeons, à ta dispo pour en discuter ;)
Ps : je partage aussi mes pensées via ma newsletter https://cecilebury.substack.com/
Au plaisir de te lire,
Chez Milpa, on accompagne n'importe quel agriculteur à la transition vers un modèle bio-régénératif qui vise a produire tout un tas de grandes cultures, sans chimie, en pensant par le sol, à des niveaux de rendements se rapprochant du conventionnel avec la possibilité (économique) de commercialiser la production au prix du marché classique. Et notre gros + c'est que pendant la période ou l'on déploie ce modèle chez les agriculteurs on leur garantie un revenu.
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