Booster la ruralité
Des millions de Français rêvent de vivre à la campagne. Rendons ça possible :)
Hello les plongeurs, voilà la newsletter du Plongeoir #86.
Le déménagement à la campagne fait rêver beaucoup de monde. Mais comment améliorer la qualité de services pour que ça devienne réalité ? Soins, travail, lien social, culture ?
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Nous devons sortir notre épargne des banques traditionnelles. C’était le constat de la newsletter de la semaine dernière.
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Lire les précédentes newsletters du Plongeoir.
C’est partiiii
Si tu as 30 secondes
Constat 🧐 : La majorité des Français rêve de vivre à la campagne mais n’y vit pas. Pourquoi ? Comment entreprendre pour rendre ça possible ?
Sujet 🤓 : Les néoruraux sont une opportunité exceptionnelle pour les territoires ruraux. Ils peuvent apporter du pouvoir d’achat, du dynamisme, de l’expérience. Leur intégration est un défi passionnant à relever.
Défis 🤝 : Il faut faire revenir la jeunesse qui part pour ses études, et changer l’image de la ruralité. Il faut booster le commerce rural, soutenir les PME et startups qui s’y installent. On peut innover dans l’accès aux soins et dans la mobilité malgré le manque d’infrastructures. Il faut créer des lieux qui favorisent le lien social, et permettent un accès à la culture. Tout ça est possible et des dizaines d’inspirations existent ! C’est génial à voir ;)
J’ai écrit cette newsletter avec Arthur, le super cofondateur de Robustes, de l’écolieu Le Clos de la Louve dans le Jura, et surtout de Bourgeons qui œuvre pour la revitalisation rurale.
Merci aussi à l’habituelle Alice Carré-Seemuller, qui m’aide dans l’écriture de ces plongeons.
On plonge ?
Si tu as 15 minutes
Au programme :
Constat : La ruralité est un idéal de vie.
Sujet : L’intégration des néoruraux.
Défis : Revitaliser le rural.
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1. Constat 🧐 : La ruralité est un idéal de vie.
Les grandes personnes aiment les chiffres.
2/3 : part de la population Française qui vit en ville.
50 % : proportion des habitants des communes rurales qui se disent très heureux, contre 44 % en ville. Le bonheur est dans le pré ?
81 % : part des Français qui avouent que la vie à la campagne est la vie idéale.
Pourquoi la majorité des Français préfère vivre à la campagne mais n’y vit pas ?
62 % : Taux des communes françaises sans commerce. C’était 25 % en 1980. 80 % n’ont pas de café.
52 % : Part des communes rurales sous-dotées en médecins généralistes, contre 28 % dans les communes plus denses.
1/3 : Proportion des entreprises françaises situées dans des espaces ruraux. Et si on y installait plus de boîtes ?
Il faut revitaliser le rural avec plus de travail, de commerces, de lien social ou de soin. Le rêve du déménagement pourrait devenir réalité pour des millions de Français. Et la vie de ceux qui y vivent depuis toujours serait encore meilleure ?
C’est le sujet chaud du moment
Une loi vient d’être adoptée pour simplifier l'installation des cafés dans les villes de moins de 3 500 habitants qui n’en ont pas. Ça a fait polémique sur les risques de santé.
Il faut boire avec modération, mais un café est un magnifique lieu de rencontres. Le maire aura la main sur le transfert des licences IV. Créer du lien social n’est finalement pas la maire à boire.
Définition
C’est quoi le rural les amis ?
“Les territoires ruraux désignent l’ensemble des communes peu denses ou très peu denses”.
Sur une carte, ça fait très joli :
En rouge, c’est urbain dense 💃💃💃.
En vert foncé, c’est rural très peu dense 💃. C’est la densité de population la plus faible. Le dense floor quoi.
Ce qui est sympa à comprendre ici, c’est qu’il n’y a pas la campagne d’un côté et la ville de l’autre. Il y a autant de nuances de ruralité que de communes en France.
Quelques dates
1850 : Plus de 75 % de la population vit à la campagne. Vivre à la campagne est souvent synonyme de grande pauvreté à cette époque. C’est le démarrage de l’exode rural.
1930 : La France devient pour la première fois majoritairement urbaine. Ces 2 courbes sont tellement impressionnantes !
1995 : La loi “Pasqua” crée les Zones de revitalisation rurale (ZRR pour les intimes). Des mesures fiscales et sociales incitent les entreprises à y créer de l’emploi. Les espaces ruraux qui se développent le plus sont en périphérie des grandes villes.
Depuis 2010 : c’est le début de la ruralisation sélective. Objectif qualité de vie, télétravail, et immobilier moins cher qu’en ville. Les villes moyennes bien connectées se développent (ex : Moulins, Cahors, Nevers…), mais aussi les lieux super attractifs comme le littoral.
2018 : La crise des gilets jaunes est souvent perçue (de façon simpliste) comme opposant “France périphérique” et “France des villes”, “France urbaine” et “France des champs”.
2020-2021 : L’imaginaire de “l’exode urbain” est réactivé par la crise du Covid. Plus qu’un départ massif des villes vers les campagnes, c’est une mise au vert timide.
2023 : Soutien de l’État au commerce rural (36 millions d’euros), à la Mobilité du dernier kilomètre (90 millions d'euros), et au déploiement de 100 nouveaux médicobus pour les déserts médicaux.
2024 : Fin de la ZRR, longue vie à la FRR (France Ruralités Revitalisation) ! Il faut aimer les acronymes. On y retrouve notamment des exonérations fiscales et sociales pour les entreprises et les professionnels de santé à la campagne.
2. Sujet 🤓 : L’intégration des néoruraux.
Les néoruraux sont une opportunité majeure pour l’économie des territoires ruraux. Il suffit de se balader dans le métro parisien pour ressentir la compétition entre les régions pour les attirer. Par exemple :
“Changez de vie, pas de boulot” de Grand Paris Sud
On manque de chiffres à jour, mais il y avait déjà 2 millions de néoruraux en France en 2003.
Il ne suffit pas de les attirer, Il faut aussi que leur intégration se passe bien :
96 % des néoruraux se disent satisfaits de leur changement de vie.
Mais 40 % ne se sentent pas parfaitement intégrés. Aie.
C’est un fait : les campagnes sont bousculées par les modes de vie des néoruraux. Ils dynamisent la vie locale, et parfois ils la crispent.
Les challenges de l’intégration de néoruraux
Il faut déjà que les pubs du métro deviennent réalité :
Les attentes des néoruraux sont fortes en matière de services, et les collectivités n’ont pas toujours les moyens financiers de les satisfaire.
Les télétravailleurs sont exigeants sur la mobilité, s’ils veulent s’installer durablement.
Mais il faut aussi que les néoruraux s’adaptent. Certains quittent trop la ville pour la campagne, mais pas assez pour leurs habitants.
« Le problème, c’est lorsqu’ils s’installent, moins pour épouser notre mode de vie, que pour perdre celui qu’ils ont abandonné. [...] S’ils nous acceptent, on les accepte. »
Jean Barrier, Maire d’Escalans (Gers)
Ils peuvent avoir un impact négatif sans le vouloir. Comme faire monter le prix de l’immobilier et augmenter les inégalités sociales. C’est la fameuse gentrification rurale.
Pour certains, les néoruraux sont même devenus le cauchemar des campagnes. Pourquoi ? Parce qu’ils portent parfois plainte. Pas cool ça.
Et oui à la campagne il y a le bruit du coq, on peut attendre longtemps derrière un tracteur sur la route, et le fumier sent mauvais. Sur l’île d’Oléron, Corinne a par exemple été attaquée en justice à cause du bruit de son poulailler.
Certains maires créent des chartes de bon voisinage. Et c’est quand même fou de devoir en arriver là, mais la loi a dû protéger le “patrimoine sensoriel des campagnes françaises”.
Une opportunité énorme
La plupart des territoires accueillent les néoruraux à bras ouverts :
64 % des ruraux pensent que leur arrivée est indispensable à la survie de leur commune.
86 % trouvent que la première utilité des nouveaux habitants est le dynamisme des services de proximité que ça engendre.
Leurs expériences et compétences sont aussi utiles :
Les néoruraux ont souvent beaucoup d’expérience en gestion de projet, communication. Ils ont parfois un gros réseau à mobiliser.
La majorité arrive avec l’envie de s’impliquer dans le développement du territoire.
Alors, qu’est-ce qu’on fait pour accompagner ruraux et néoruraux ?
Le partenaire du jour : Goodvest
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3. Défis 🤓 : Revitaliser le rural.
Parier sur la jeunesse
Les jeunes qui en ont les moyens partent souvent faire leurs études en ville. Mais beaucoup ne reviennent pas.
Ce graphe est super marquant. Le gros canyon bleu / noir à gauche représente le nombre de départs de la campagne à 18-20 ans. 278 départs nets pour 1 000 habitants de 19 ans dans le rural très peu dense.
La grosse majorité de l’exode rural se joue là.
Avec la contrainte des études, on est dans un exode rural forcé pour des générations entières (...) La ruralité est un non-choix, pour ceux qui ne méritent pas d’aller en ville, c’est comme ça que c’est perçu.
Claire Desmares-Poirrier, dans Usbek & Rika
Alors comment on leur donne envie de déployer leurs énergies de jeunes actifs en territoire rural ?
Insite : très cool. Lancé entre autres par le plus jeune maire de France. C’est un “Erasmus rural” basé sur le modèle du service civique de volontariat rural. Ça permet à des collectivités de recruter des jeunes pour dynamiser les services et assos.
Rura, vraiment top aussi : c’est du mentorat pour les jeunes de milieu rural. Pour leur donner envie de rêver. N’importe qui peut être mentor, juste 1 ou 2 heures par mois à distance.
On peut aussi leur permettre de se loger moins cher, tout en se sentant utiles. C’est le cas avec les colocs intergénérationnelles rurales, comme ToitChezMoi au domicile. Il y a aussi les résidences Cocoon’Âges, Habitats des possibles ou le Réseau Hapa.
Mais pour qu’ils aient envie de revenir il faut aussi redorer l’image de la ruralité.
Changer l’image de la ruralité
Des Youtubeurs comme Jigmé ou Les Néoruraux mettent en avant leur mode de vie rural : à quand des ambassadeurs de l’entrepreneuriat rural ?
Slasheurs cueilleurs est une plateforme qui met en avant la double activité agricole. Ils sont super forts pour montrer de nouveaux roles models, comme Marguerite ici, devenue floricultrice.
Tu connais les Mad Jacques ? C’est génial, ils organisent des festivals en stop, à vélo, à pied ou en kayak. Ils redonnent leurs lettres de noblesse aux petits villages qui les accueillent.
J’aime bien le projet de la caravane des ruralités, qui se déplace 3 jours dans un coin pour remonter par le terrain toutes les initiatives à essaimer.
Dans le même esprit, la Fédération Française des Trucs qui Marchent (FFTM) est très inspirante. Ils racontent les initiatives locales qui ont fait leur preuve et pourraient être dupliquées.
Certains communiquent sur les réussites rurales, bien trop souvent cachées :
Réussites industrielles : la Mecanic Vallée, “eldorado industriel rural”.
Réussites artisanales : Laines Paysannes en Ariège qui relance la filière laine.
Réussites numériques : la Silicon Valley de l'Aveyron avec par exemple le tiers-lieu ”le jardin d'Arvieu”.
Relancer le commerce rural
On entend beaucoup parler des commerces qui ferment, de la concurrence des grandes surfaces et du e-commerce. Les petits bourgs se désertifient et le lien social se perd.
Alors on fait quoi ?
Villages vivants fait un travail exceptionnel. Si tu veux agir pour la ruralité, fonce voir cette coopérative. Ils investissent dans de l’immobilier en milieu rural pour recréer des lieux de vie. Que ça soit une épicerie, de l’habitat inclusif, une boulangerie, un restaurant. Ou tout à la fois ! Plus de 30 lieux ont déjà pris vie pour redonner du peps au village. Si ça t’intéresse il existe aussi Bien commun en Occitanie et Quartier libre en Loire-Atlantique.
Bourgeons est la nouvelle boîte d’Arthur qui a co-écrit cette newsletter. Attention pépite en gestation ! Leur but ? Redonner vie aux villages en transformant les bâtiments municipaux vacants en lieux d'activité et de rencontres.
Le modèle des épiceries solidaires n’est pas simple mais il fonctionne. Le réseau Comptoirs de campagne a dû fermer après 9 ans et 15 ouvertures, mais les boutiques tournent toujours. Un conseil : entoure-toi d’experts comme Villages vivants ou Bourgeons.
Le mouvement des épis est passionnant. Dans certains villages, le modèle d’une épicerie n’est juste pas rentable. Ils te proposent gratuitement une plateforme pour créer bénévolement un groupement d’achat local. Plus qu’à demander un local gratuit à ta commune, et à fixer des horaires d’ouverture pour distribuer des produits locaux à prix abordable ;)
C’est aussi le renouveau des marchands ambulants d’autrefois : La camionnette revient dans nos villages (librairie, coiffeurs, épicerie…). Les grands groupes s’y mettent aussi comme Casino qui lance une épicerie nomade pour desservir les communes rurales. Sympa !
Si tu veux trouver un commerce à reprendre : Coeur de village.
Soutenir les PME et startups en milieu rural
On peut valoriser les savoir-faire locaux. Les “Gaulois” des Mauges sont un bel exemple de vitalité rurale. C’est le plein-emploi dans ce territoire, et leur modèle a permis d'éviter les délocalisations industrielles et de créer de nouvelles entreprises (612 créations en 2018). Le dynamisme crée du dynamisme et attire de nouveaux entrepreneurs. Il faut lancer la machine dans chaque région !
Terre & Fils est à la fois un fonds de dotation et une société d’investissement. Ils soutiennent ces PME qui valorisent les savoirs faire locaux dans les territoires ruraux.
Comm’une Opportunité : site de “dating” entre porteurs de projet et communes. Tu peux y voir tous les projets des communes pour t’y greffer et entreprendre.
L’asso “Start-up de territoire” accompagne les territoires pour les aider à booster l’entrepreneuriat. Les acteurs à suivre si tu veux entreprendre en ruralité sont aussi la Fondation Entreprendre, la Fondation RTE, la Coop des territoires. Le livre blanc “Entreprendre pour la ruralité” est une pépite !
Développer l’accès aux soins
C’est difficile d’attirer et de maintenir des professionnels de santé dans les campagnes. C’est un gros enjeu de qualité de vie en milieu rural.
Alors qu’est-ce qu’on fait ?
Certains font le pari du temps partiel médical en milieu rural. Super non ? Médecins solidaires propose par exemple aux médecins de venir travailler 1 semaine par an dans un territoire. Avec 50 médecins, on a un désert médical en moins. C’est un projet lancé par Bouge ton Coq pour lutter contre les déserts médicaux. Au lieu de demander beaucoup à peu de médecins, demandons peu à beaucoup de médecins. 8 centres de santé ont déjà ouvert ;)
Les maisons de santé rurales se déploient. Elles permettent d’attirer des pros de santé parce qu’ils ne sont plus isolés. Médecins, pharmaciens, auxiliaires etc. Le modèle de la personne corvéable jour et nuit 7 jours sur 7 à l’image du film “Médecin de campagne” est dépassé.
Les cabinets itinérants se multiplient. C’est le cas de des Medicobus. De belles opportunités entrepreneuriales existent. Regarde ce que fait Hocoia par exemple.
Les projets de télémédecine sont rapides. Les cabines de téléconsultation sont en forte croissance : plus de 6000, notamment en pharmacie. Un gros marché très utile aussi.
Innover dans la mobilité
C’est un énorme sujet à la campagne, et une vraie cause de fracture sociale. Par exemple beaucoup de jeunes sans permis ni voiture abandonnent leur formation ou des opportunités pros.
Les plateformes de covoiturage rural comme Blablacar Daily permettent de changer la vie de nombreuses personnes.
La micromobilité se développe avec les véhicules de taille intermédiaire en milieu rural : Sanka cycles est un bel exemple.
Wimoov (groupe SOS) propose des solutions de mobilité pour que les territoires s’emparent de cet enjeu massif. C’est aussi le cas de l’asso Dromolib, un modèle à reproduire !
Regrouper les services publics
Les services publics se rassemblent. Les maisons “France Services” installées sur tout le territoire regroupent des services publics : Allocations familiales, CPAM, Retraite, Chèque énergie, France Travail, France Rénov, La Poste, Mutuelle Sociale Agricole, Point-justice, Urssaf, Finances publiques… À moins de 20 minutes de chaque habitant.
Pas bête de créer des projets / lieux proches de ces maisons, qui deviennent un lieu de rassemblement ?
Favoriser le lien social
Qui dit population très peu dense, dit moins de personnes croisées au café du coin ou dans le métro ! Beaucoup de projets se multiplient pour favoriser les échanges.
Créer des tiers-lieux et lieux de vie pour les jeunes actifs et télétravailleurs est un super moyen de dynamiser une commune. 34 % des 3 500 tiers-lieux sont dans des territoires ruraux, mais le modèle est en crise de croissance. Il faut mieux accompagner les porteurs de projets, ce que fait Familles Rurales ou la coopérative Villages Vivants.
France-Tiers-Lieux fédère les acteurs sur tout le territoire, et organise les rencontres nationales des tiers-lieux. Relais d’entreprise est un acteur du rural et périurbain à suivre.
1 000 cafés : asso qui travaille dans 300 communes pour accompagner ces uniques cafés de villages dans leur développement. Objectif lien social !
Ville à joie : une équipe de jeunes déménage dans un village pour organiser 3 évènements par semaine, puis change de village. Ces événements amènent, de manière ponctuelle des commerces, services publics, de santé, des animations au cœur des villages qui n’en ont plus. 250 villages couverts en 2025. Canon !
Les RERS : permettent aux habitants d’échanger des compétences en mode “troc”. Un des plus beaux exemples, c’est la Coopérative des savoirs à Brassy (Morvan) avec une personne salariée par la Mairie pour animer un réseau d’échanges de savoirs sur le territoire. Il existe les SEL aussi. Tu m’apprends à poser ma terrasse, je t’apprends à coder ;)
Booster la culture en ruralité
Bamboche référence 530 000 idées de sorties en milieu rural, en belle progression ! On se retrouve à la soirée jeux de société du comité des fêtes de Cramans ?
Avenir pour les Artistes, l’asso qui démocratise l’accès aux arts en milieu rural.
Micro-folie, une initiative du Ministère de la culture et de La Villette pour ouvrir des musées numériques partout sur les territoires, et démocratiser l’accès à l’art. La foncière Belleville a ouvert un musée comme ça dans leur lieu génial de Verdun.
Culture et ruralité référence les projets culturels lancés en territoire rural. J’aime bien le Collège fou, fou, fou, en Bretagne, le Moulin de l’Hydre autour de la danse et de la musique. Ou L’Église Saint-Thérèse à Saint-Quentin transformée en une école de cirque très cool !
Le Media Van, une radio itinérante dans le Cher pour donner la parole aux territoires isolés. Bonnes vibes garanties.
Est-ce qu’on ne pourrait pas reproduire ce modèle itinérant, et reproduire le fameux modèle du “Bibliobus” ? C’est le cas avec ce Cultur’en Bus dans le Rhône. De beaux projets à monter ?
🙏 Énorme merci à Arthur (fonce voir Bourgeons !) et à Alice pour la coécriture.
On se retrouve la semaine prochaine pour approfondir ce sujet avec des vocaux, des idées et inspirations.
Merci aussi à Pierre et sa super newsletter, il m’aide à communiquer ce contenu au plus grand nombre, notamment par Linkedin.
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